Cette superbe théorie du même motif, qui transforme une figure unique en une frise de Panathénées, appartient au groupe des 46 études au crayon que le peintre a consacrées au triptyque de l’histoire de Ruth en 1875 ( cf. Henri de Curzon, 1914, t.2, n° 3278-3323, p. 320-321). Elle traduit comme dans le dessin Figures de femme assise, (Musées de Poitiers, inv. 896.1.87), l’esthétisme spontané d’Alfred de Curzon et ce goût naturel pour la composition élégante, qui portent son geste graphique y compris pour les études qui n’étaient destinées qu’à lui-même. D'après la description de son fils, Henri de Curzon, on peut identifier cette figure à la mine de plomb avec rehauts de craie sur papier gris, déclinée comme une recherche pour Ruth dans le dernier volet du triptyque, Ruth écoutant songeuse, les révélations de Noémi. L’élégance et le souple hellénisme de cette feuille, rappellent quelque peu le style de Puvis de Chavanne à la même époque ; on peut également voir dans l’attitude de la femme et la structure du drapé un hommage à la Stratonice d’Ingres (1840, Musée Condé de Chantilly), qu’il a pu voir à l’Exposition du Bazar Bonne-Nouvelle en 1846 (Ph. Bata : Curzon : les dessins, 1998, n° 19, p.50).
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
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signé au dos
(b.d.)
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