Pour figurer ce combat, Marlet a mené de
nombreux travaux de recherche, ce dans un
véritable souci archéologique et de vérité de la
représentation. Malgré ce travail préparatoire,
on remarque un grand nombre d’erreurs
archéologiques et historiques : les Gaulois
sont figurés nus, cheveux longs détachés et
moustache tombante. Ils sont armés pour la
plupart d’une francisque ; arme mérovingienne.
Cette représentation correspond à la perception
du Gaulois qui se met en place tout au long du
XIXe siècle. Ce qu’incarne le Gaulois est d’ailleurs
le vrai sujet de cette oeuvre : il est un guerrier
valeureux, dont la hardiesse permet de justifier
la défaite des Gaulois face aux Romains. Braves
mais désorganisés, ils ne peuvent vaincre face
aux stratèges ennemis, qui arrivent par le côté
gauche de la toile où des enseignes romaines
apparaissent. Le choix de la bataille d’Alésia
permet à Marlet de montrer un paroxysme de
courage chez les combattants. La démarche de
l’artiste est à la fois archéologique, probablement
en raison de l’émulation nationale à ce sujet,
et idéologique, puisqu’il insiste davantage sur
l’ancêtre défenseur de la patrie.
(Oriane Hébert. La peinture d’Histoire en France sous le Second
Empire libéral, (1860-1870)).
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
J. Marlet (en bas à gauche) ; étiquette manuscrite au dos : "Marlet-(LaurentJules)/né à Moulins (allier)/le 7 août 1815-/Professeur de dessin au Lycée/impérial de Poitiers/cette esquisse d'une Bataille/de Romains et de Gaulois/a été terminée à Poitiers en 1862"
1294 (h. m., sur le cadre)
(monogramme au dos, sur la toile)
72 (b. m., sur le cadre)