Négatif sur plaque de verre représentant légèrement de trois-quarts les murs de défense englobant le côté ouest de l'église de Moissac (Tarn-et-Garonne)
- 96.23.3-48Négatif sur plaque de verre au gélatino-bromure d'argent représentant légèrement de trois-quarts les murs de défense englobant le côté ouest de l'église de Moissac (Tarn-et-Garonne). En bas à gauche du cliché de la végétation apparait.
"Les murs de défense du monastère, dont parle Aymeric de Peyrac, s'imposaient, lorsqu'à la suite du traité de Meaux (1229), les murailles de Moissac furent rasées et les fossés comblés. L'abbaye, protégée jusqu'à ce jour par les remparts de la ville qui l'englobaient de toutes parts (voir figures 3 et 34), dut prendre des moyens pour se mettre à l'abri d'un coup de main. Le porche roman de l'église, déjà fort par l'épaisseur de ses murailles, était tout indiqué pour servir de réduit ; il suffisait de quelques adjonctions pour transformer en forteresse cette construction d'une résistance purement passive. C'est à ce sujet que l'abbé accola au porche des constructions massives, percées de meurtrières, destinées à porter un chemin de ronde crénelé pour défendre l'entrée de l'église (voir figures 214 et 240). Mais comme le côté le plus faible et le plus sujet à l'attaque était celui de l'occident où s'ouvrait le porche, il se trouva dans la nécessité de déplacer ce dernier pour accumuler à cet endroit des moyens de défense. Aussi voit-on encore dans la voussure de la grande arcade supérieure de l'Ouest deux grands trous carrés. Ces trous ont été ménagés pour favoriser l'établissement rapide d'un de ces appentis en bois, destiné à recevoir des défenseurs, surplombant le pied de la maçonnerie et donnant un flanquement plus étendu, une saillie très favorable à la défense. La figure 240 donne le détail de cette partie intéressante. Ce moyen de défense n'aurait pas été possible si on avait maintenu le porche. Après avoir muré l'espace qu'il occupait, on le transporta sur la face méridionale, où il se trouve encore. Au lieu même de le poser au milieu du narthex, on le poussa un peu du côté de l'église pour renforcer d'autant l'angle Sud-Ouest et protéger l'escalier de l'église qui conduit au premier étage (voir le plan, figure 232).
En outre, l'abbé de Montaigut ménagea, dans l'épaisseur des murailles, du côté de l'Ouest, les deux casemates dont nous avons déjà parlé, et qui s'ouvraient sur l'extérieur par des archères. L'édifice était ainsi défendu. L'église, élevée par Durand de Bredon, fut-elle détruite par l'incendie dont nous avons parlé ? Le chroniqueur ne le laisse pas supposer. Toujours est-il que, pour un motif ou pour un autre, elle devait être en bien mauvais état au commencement du XVe siècle, car nous voyons qu'Aymeric de Roquemaurel (1431 -1449) porta tous ses soins à faire les réparations les plus urgentes. Ces réparations durent être considérables, puisque, le 4 novembre 1435, l'abbé de Moissac jugea à propos de faire une nouvelle consécration de l'église..." (d'après L'Abbaye et les Cloîtres de Moissac de Ernest Rupin).
Description figurant à l'inventaire réglementaire : boîte de 48 plaques de verres photographiques, verre photo, 13 x 18 cm, étiquette "Cloîtres de Moissac 82 à 88", chapiteaux, auteur : Ernest Rupin, fin 19e siècle, retrouvées dans sa maison de Brive, boulevard Lachaud.
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
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Négatif sur plaque de verre représentant légèrement de trois-quarts les murs de défense englobant le côté ouest de l'église de Moissac (Tarn-et-Garonne)
Prise de vue réalisée devant l'Abbaye de Moissac.
Ce cliché s'inscrit vraisemblablement dans un travail de recherche entrepris par Ernest Rupin et qui aboutit à la publication en 1897 de "L'Abbaye et les cloîtres de Moissac".
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