Portrait de Jean-Baptiste Sauquet dit le Père Javelot
- 2023.3.5Portrait en buste dans un médaillon sculpté de Jean-Baptiste Sauquet dit le Père Javelot figuré en buste a mi-corps sans les bras avec une vue de face, dans un médaillon ovale entouré d’une bordure de guirlandes végétales, intégré dans un cadre rectangulaire.
Au-dessus de ce qui fut la maison de Jean-Baptiste Sauquet-Javelot, au n° 58 de l’avenue de Paris à Niort, un bas-relief sculpté par Alphonse Pairault rend hommage depuis 1903 à ce personnage de l’histoire locale.
Jean-Baptiste Sauquet est né à Niort le 19 juin 1763. Ses parents, des jardiniers aisés, cultivaient alors des lopins de terre au pied des murs de la ville de Niort, à proximité de la route de Paris. L’enfant perd sa mère à l’âge de 3 ans, puis son père à l’âge de 12 ans. Orphelin, il trouve refuge chez son beau-frère, Pierre Massé, avec lequel il s’adonne à la culture des terres.
Certains hivers, des missionnaires de l’ordre de Saint-Laurent venaient prêcher à Niort. L’un d’entre eux, le père Javelot, avait don d’émouvoir son auditoire. Jean-Baptiste Sauquet fut vivement impressionné par l’un des sermons. Reprenant sans cesse ses propos, il finit par être affublé du sobriquet « Javelot ».
En 1780, Jean-Baptiste Sauquet s’installe en bas de l’Avenue de Paris, pour continuer l’œuvre de son père.
Le 2 septembre 1783, le Niortais épouse Marie Delazay, à Niort, elle aussi fille d’un jardinier. Le couple, toute sa vie durant, se dévoue au service des voyageurs sans asile. Leur maison de la route de Paris servait de gîte aux voyageurs pauvres, aux compagnons de Tour de France comme aux petits ramoneurs. Il aménageait des lits dans tous les bâtiments, en ne gardant pour sa famille que le minimum. Lorsque les voyageurs étaient malades, il les faisait admettre à l’Hospice.
Le couple eut trois garçons et quatre filles. À la mort de son épouse, en 1824, la fille ainée de Sauquet-Javelot, Marie, prit la tête de la maison et continua l’œuvre de bienfaisance, aidée de deux de ses frères, sourds et muets.
Lorsque Sauquet-Javelot atteignit l’âge respectable de 72 ans, en 1835, l’Académie française lui décerna un prix de vertu appelé le prix Montyon d’une valeur de huit mille francs. Il le partagea entre ses sept enfants. Le philanthrope meurt à Niort en 1838. L’abbé Maupiou, curé de l’église Saint-André à Niort, fit déployer une grande pompe pour ses funérailles. Mais il fallut attendre 65 ans pour que le Conseil municipal décide de lui rendre un dernier hommage en faisant réaliser un bas-relief commémoratif.
(Source : Henri Clouzot, « Sauquet-Javelot, le père des pauvres », 1902)
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
Portrait de Jean-Baptiste Sauquet dit le Père Javelot
Hors médaillon
Sauquet Javelot (sur partie supérieure)
1763 - 1838 (sur partie inférieure)
A. Pairault 1901 (sur plinthe, partie inférieure)