Cérémonie de mariage  

- 2023.1.1
Plauzeau Jeanne

La carrière de Jeanne Plauzeau  est essentiellement parisienne, ses parents Alfred Plauzeau et Edmée Thébault, se sont mariés et installés boulevard de Port-Royal un an avant sa naissance.  Néanmoins, l’artiste est toujours restée attachée à ses racines poitevines et se rendait régulièrement en Poitou, à Puy-Lonchard.

Jeanne Plauzeau étudie les arts, devient professeur de dessin à l’école du VIe arrondissement de la Ville de Paris, puis inspectrice des arts plastiques pour le département de la Seine dans les années 1950. Ainsi débarrassée des contraintes matérielles, elle acquiert une totale liberté créative.

Dès ses débuts, dans les années 1920, elle expose régulièrement dans de nombreux salons artistiques parisiens.

Jeanne Plauzeau manifeste alors un penchant particulier pour le décor, si bien qu’en 1926, elle est reçue 2ème à l’Examen de Composition décorative. Elle expose régulièrement au Cercle des Gobelins, que son père avait co-fondé vers 1910. En 1929, âgée de 25 ans, elle participe au 15ème Salon des Gobelins, où elle est remarquée par le critique Hoffmann-Eugène pour « d’intéressants ouvrages d’art décoratif et des peintures où se dessine un joli talent d’observation uni à une heureuse justesse de vision (Jeune fille, Musicien) » (Le Journal des Arts, 18 mai 1929).

A ses débuts, l’artiste est sensible à l’esthétique Art Déco, puis à celle du Surréalisme qui traverse quelque fois ses peintures à sujets fantastiques. Jeanne Plauzeau reste cependant attachée à la figuration durant toute sa carrière et représente des natures mortes, des scènes de genre de la vie quotidienne ainsi que des sujets antiques, mythologiques ou allégoriques, auxquels elle insuffle une grande poésie.

Dès la fin des années 1940, sa palette devient plus vive et elle puise son inspiration dans l’imaginaire médiéval et mythologique, peuplés d’êtres et d’animaux fantaisistes, comme dans les dessins pour l’Amadis de Gaule, œuvre singulière, emblématique de la production de l’artiste au milieu du 20e siècle,  et qui témoigne de l’intérêt de Jeanne Plauzeau pour l’illustration. En 1937, elle réalise les dessins pour « L’Auxance, en suivant le contour des méandres », un texte emprunté à La Gerbe Panachée de Daniel Mesmain, dans le numéro 43 de la revue La Grand’Goule, ce qui atteste de ses liens avec la scène artistique poitevine. En 1946, elle illustre également, en vue d’une édition, Le Petit Douci par Marie d’Alesso (Clamart, Seine, Éditions de l'Olivier).

9, place Gambetta (cœur de ville)

17310 Saint-Pierre-d’Oléron

Ouvert - dimanche : 14h - 18h

9, place Gambetta (cœur de ville)

17310 Saint-Pierre-d’Oléron

Ouvert - dimanche : 14h - 18h

9, place Gambetta (cœur de ville)

17310 Saint-Pierre-d’Oléron

Ouvert - dimanche : 14h - 18h


Caractéristiques

Numéro d’inventaire
2023.1.1
Domaine
arts - dessin
Dénomination
dessin
Titre

Cérémonie de mariage  

Auteur, exécutant
Plauzeau Jeanne - dessinateur
Siècle ou millénaire
1e moitié 20e siècle
Précisions sur la datation
c. 1940
Matière
papier
Technique
gouache
Dimensions et formes
H. 46,5 ; l. 27,3 (sans cadre)
Type d’inscription
signature
Transcription des inscriptions

(S.b.g.)

Sujet représenté
mariage - personnage - berger - chien - colombe - végétal
Localisation de l'objet
musée Sainte-Croix (Poitiers, bât.)
Propriétaire, type de propriété
Poitiers, propriété de la commune
Mode d'acquisition par le musée, date d'acquisition
don, 03.05.2023
Avis des instance scientifiques
Commission scientifique régionale d'acquisition des musées de France, Nouvelle Aquitaine, 18.06.2024 (favorable)
Précisions administratives
Achat en vente publique par la SAMP pour le Musée. Don de la SAMP au musée, arrêté de la mairie 2024-0599 (12/11/2024).

Mentions légales

Mention légale
© Alienor.org, Musée de la Ville de Poitiers et de la Société des antiquaires de l'Ouest

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