Cette salière est formée de six pans ajourés de baies à arcature moulurée laissant voir au centre un amour. Chaque panneau est décoré d'entrelacs sur fond brun. La base est moulurée, le saleron est en forme de coupe circulaire. Il repose sur un entablement hexagonal et est orné à l'extérieur de coquilles et masques grimaçants alternés appliqués en relief et rehaussés de glaçure verte et bleue.
Cette pièce ne porte pas de signature ou de marque de la manufacture Minton. Cependant, à notre connaissance il n’existe pas d’autre fabricant d’œuvres inspirées de Saint-Porchaire à ce niveau de qualité et de fidélité. Il est donc très vraisemblable que cette pièce a été fabriqué par cette manufacture.
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
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9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
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Cette pièce ne porte pas de signature ou de marque de la manufacture Minton. Cependant, à notre connaissance il n’existe pas d’autre fabricant d’œuvres inspirées de Saint-Porchaire à ce niveau de qualité et de fidélité. Il est donc très vraisemblable que cette pièce a été fabriqué par cette manufacture.
La production d’imitations de Saint-Porchaire par les établissements Minton s’inscrit dans l’engouement à partir du milieu du XIXe siècle pour les périodes médiévale et renaissance. Cette céramique que l’on nommait alors « d’Henri II et Diane de Poitiers » puis « faïences de Oiron » est « recréée » par le français Léon Arnoux, alors directeur artistique de la firme britannique Minton. Il élabore la première céramique de « Saint-Porchaire » en 1858. La firme continue de produire des Saint-Porchaire jusqu’au début des années 1890. La salière a été créée vraisemblablement pendant cette période.
Cet objet ne ressemble exactement à aucune salière originale connue. Elle est une composition inspirée de plusieurs pièces : peut-être celle du National Gallery of Art de Washington (1942.9.353) [catalogue Delange 17] et celle du Louvre (OA 1309) [catalogue Delange 24]. Cette création, synthèse de plusieurs pièces la rend particulièrement intéressante pour évoquer Saint-Porchaire.
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