Trompes en bois creux de forme tubulaire. L'une des extrémité est résinée et percée d'un petit trou. Ouverture longitudinale tronçonique. Décor gravé, sur une longueur de 20 cm, de lignes géométriques parallèles peintes en blanc et reliées par de petits traits perpendiculaires.
Flûtes à bloc par paire dont l’une est plus courte que l’autre. Elles sont en bois creux de forme tubulaire. L’une des extrémités est résinée et percée d’un trou. Ouverture longitudinale tronçonique. Décor gravé classique sur une longueur de 20 cm de lignes géométriques parallèles blanches et reliées par de petits traits perpendiculaires.
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
entre 1857 et 1860
Ces flûtes sont utilisées dans les fêtes de danse de la région (et ne sont fabriquées et jouées par les hommes). Au son ces flûtes, les joueurs entraînent les danseurs. Les danses consistent notamment à poser la main droite sur l’épaule gauche de son partenaire, à effectuer des allers et retours en jouant une mélodie alternée en marquant la mesure du pied droit. Les femmes se joignent alors aux danseurs et exécutent des mesures. Ces fêtes sont aujourd’hui rares parmi les Baniwa (Curripaco) du rio Negro (Journet 1995 : 255). Le motif qui pourrait être celui de l’anaconda, thème central des mythes d’origine de nombreux groupes de la région, est classique sur ces flûtes (Koch-Grunberg 1909 vol 1 : 299 ; Journet 1995 : 350).
Ces flûtes existent toujours aujourd’hui et sont même vendus dans des magasins d’artisanat indigène.
(Notice de Michaël Brohant, ethnologue Paris X)
entre 1857 et 1860
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