Pendule dite "à l'Indien"
- MNM.2022.2.1Le décor de cette pendule représente une figure allégorique de l’Amérique, débout, levant ses yeux au ciel, coiffée d’une couronne de plumes, richement vêtue et parée d’une toge et d’une peau de lion, de colliers, de pendants d’oreilles et de bracelets. Le personnage tient dans sa main droite les maillons d’une chaine brisée anciennement reliée symboliquement à son pied droit. Il tient dans sa main gauche une couronne de lauriers et repose son bras sur une stèle comportant les inscriptions « Etats Unis, Colombia, Mexico, Peru » au pied de laquelle se trouvent un arc et un carquois. Sur la base quadrangulaire, soulignée par une frise de palmettes et de fleurettes, se trouve une frise de trois angelots ciselés. De gauche à droite, le premier putto est associé à une corne d’abondance et au motif d’une poupe de bateau ornée d’un fanion, tandis que le deuxième est assis sur des drapeaux aux cotés desquels se trouve une corbeille d’où dépassent des rouleaux surmontés de l’inscription « Lois », ainsi qu’une francisque, un serpent, un miroir et un arc brisé, enfin le dernier putto actionne une bouche à canons et est entouré de palmes, de feuilles de chênes et de boulets. Les pieds de l’objet sont en forme de volutes et à décor de palmettes.
Cette pendule comporte un mécanisme dit de Paris. L'échappement est à ancre et sonnerie des heures et des demies sur timbre. La suspension à fil de soie est de type Brocot et pourrait être datée de 1835 environ. L'énergie provient des barillets ressorts. Le cadran est argenté avec des chiffres romains. Les aiguilles semblent plus tardives (1880-1900).
Les mouvements de cette époque sont produits en manufacture puis signées de l’horloger. Cailleaux réside et fabrique des horloges rue du Temple à Paris entre 1842 et 1870. Jean-François Denière s’installe en tant que fabricant de bronzes en 1803. La firme Denière représenta un concurrent important à l’atelier du bronzier Pierre-Philippe Thomire (1751-1843) et connut un grand succès commercial jusqu’à la fin du siècle. L’atelier ferme ses portes en 1903, quelque soixante ans après celui de Thomire.
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
Pendule dite "à l'Indien"
Sur la platine arrière : 223 DENIERE A PARIS, en partie haute ; CAILLEAUX en partie basse
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