Ces masques sont à caractère exclusivement cérémoniel. Ils représentent des êtres surnaturels, de forme humiane, animale ou même imaginaire, en rapport avec la légende du clan, portraitisant ainsi les principaux personnages d'un lignage.

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« Masque de loup, Mowachaht (Nootka), Colombie Britannique […] La danse du Loup (tlukwaana), constitue le rituel de l’hiver des tribus Nootkas, au cours duquel tous les membres de la tribu  peuvent être initiés. Revêtus de costumes de Loup, les danseurs entraînent les novices plusieurs jours dans les bois où ils seront initiés aux mythes originels de leur lignée et d’où ils reviendront comme membre accomplis de la société. A l’opposé des Kwakiutls, les Nootkas ne cherchent pas à entretenir l’illusion selon laquelle les danseurs masqués seraient les véritables esprits représentés. » (p : 306)

Henry Kammler, « La côte Nord-Ouest », Les civilisations des Indiens d’Amérique du Nord, s/ dir.de Feest Christian F. , Könemann, 2000, 480 p.

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“Loup (canis Lupus) Le plus grand des chiens sauvages et ancêtre des chiens domestiques (Canis canis), répandu à l’origine dans toute l’Amérique du Nord, il n’est plus présent en quantités significatives qu’au Canada, en Alaska et au Groenland […] Chez les Nootkas de la côte du nord-ouest, l’incarnation du loup se trouve au centre des cérémonies d’hiver et rappelle la figure qui transforme le monde et qui a acquit ses forces de guérison par le meurtre du chef-loup. »

Feest Christian Christian F. (s/ dir.de), Les civilisations des Indiens d’Amérique du Nord, Könemann, 2000, p : 451.

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