![](/media/synchro/403939/image1000.jpeg)
Projet de cheminée pour le salon de Malaguet avec tableau dans le
trumeau (titre factice)
- 2021.2.1Ce plan en élévation, aquarellé et daté de la fin du 19e siècle- Projet de cheminée pour le salon de
Malaguet – est l’un des rares documents conservés concernant ce manoir, propriété de la Ville de
Poitiers.
Le domaine de Malaguet est mentionné dès 1328. Il s'agit d'un ancien fief relevant de la Tour de
Maubergeon, qui a appartenu à la famille Sauvestre, puis à celle des Pidoux.
Vendu comme bien national au moment de la Révolution, le domaine a subi différents
aménagements et modifications structurelles. (Sur le plan cadastral de 1839, des constructions
figurent à l'emplacement de la plupart des bâtiments actuels.)
En 1839 le domaine appartenait au général Demarçay, baron d'Empire et député de la Vienne, puis
il passa à son fils Camille Demarçay, né en 1815, qui fut également député puis maire de Migné-
Auxances en 1878 et en 1885. C'est lui qui fit construire le nouveau logis et réaménager la
propriété. D'après les sources cadastrales, une nouvelle construction est déclarée en 1856. Une
autre construction est déclarée en 1873. Dans la seconde moitié du 19e siècle, une partie des
bâtiments a été remaniée ou reconstruite. Au 20e siècle, cette demeure a accueilli un foyer de jeunes filles.
Elle appartient aujourd'hui, à la commune de Poitiers.
Si la famille Demarçay, famille de notables poitevins, est réputée pour avoir donné au domaine de
Malaguet sa physionomie actuelle - en faisant notamment édifier le manoir flanqué de deux
pavillons octogonaux et agrémenté d’une terrasse avec balustrade dominant la vallée ; terrasse
qui prolonge au grand air le salon de réception et mène au parc par un escalier à double volée -,
elle est surtout connue, au sein du Musée Sainte-Croix pour être à l’origine de l’entrée dans les
collections de différentes oeuvres et, surtout, en 1899, de la toile fameuse de Jean Broc, La Mort de Hyacinthe (inv. 899.3.1).
Le projet de cheminée ici présenté serait à rapprocher de cette oeuvre emblématique et de son
projet de mise en valeur au sein du salon des Demarçay au domaine de Malaguet. La légende du
dessin indique d’ailleurs « Projet de cheminée pour le salon de Malaguet avec tableau dans le
Trumeau ». Le témoignage de Madame veuve Camille Demarçay (1829-1916), à l’occasion du don
de l’oeuvre au musée en 1899, insistait sur le fait que son défunt époux, Camille Demarçay (1815-
1893) appréciait particulièrement ce tableau ainsi que son auteur mais que le caractère
inconvenant du sujet étant incompatible avec l'éducation de ses petites filles.
Largement apprécié par son acquéreur, on peut ainsi aisément imaginer que l’oeuvre avait fait
l’objet d’un projet de mise en valeur au sein de la maison familiale (projet semble-t-il non abouti,
aucune cheminée de cette physionomie n’ayant été relevée au sein du manoir). En outre, les
dimensions de l’oeuvre semblent parfaitement compatibles avec l’élévation ici proposée.
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
Projet de cheminée pour le salon de Malaguet avec tableau dans le
trumeau (titre factice)
Poitiers le 4 juillet 1888 Eugène Boyer (S.b.d., à l'encre)
Ces œuvres peuvent
vous intéresser