Description
Cette scène montre un intérieur de maison très sombre, simplement éclairé par la lueur des bougies qui brulent sur chaque montant d’un berceau. Au centre de la scène se trouve un berceau en bois dans lequel repose un petit enfant. Le côté le plus grand du berceau est une simple planche sur laquelle sont fixés des anneaux servant à attacher les bandelettes, le pied est une planche en bois dont le haut est cintré. Selon la coutume limousine, l’enfant couvert d’un édredon est retenu dans son berceau par des bandelettes entrecroisées, on aperçoit seulement son petit visage rond, il est atteint de la « naudze ». Autour du berceau, sont réunies cinq femmes portant de lourdes capes sombres sur leurs têtes. Au milieu d’elles un homme, légèrement âgé, coiffé d’un chapeau à large bord, le visage grave souligné d’un épais collier de barbe, vêtu d’une veste, d’un gilet et d’une chemise blanche est appuyé sur l’accoudoir d’un meuble. Quatre des femmes, installées à chaque coin du berceau, les mains jointes, les yeux fermés et le visage baissé, prient. La cinquième installée à la tête du berceau vers le fond de la pièce, à droite de l’homme, a les yeux ouverts le visage grave regarde fixement devant elle. Dans cette scène énigmatique et pleine de ferveur, on lit sur tous les visages un grand recueillement. Sur chacun des quatre montants du berceau est installée une chandelle allumée qui se consume. En coulant, la cire s’est figée sur les montants du berceau. Les tons de gris dégradés et ocrés rendent cette scène encore plus énigmatique. La recherche du saint à invoquer dans la présente scène se définit comme suit : on pesait quatre chandelles qui devaient être rogner pour obtenir un poids exactement égal. On fixait à l’aide de suif sur chaque montant du lit une chandelle qui était baptisée du nom d’un saint. Elles étaient allumées toutes en même temps, devant chacune d’elle une femme se mettait en prière. Lentement les cierges se consumaient. A la première chandelle qui s’éteignait, les femmes cessaient de prier : le saint était désigné, ou plutôt la source qui est placée sous son vocable. L’enfant est alors transporté sur ce lieu et immergé dans l’eau de la fontaine.
Il s'agit d'un dessin au crayon graphite et à l'aquarelle noire rehaussé de gouache blanche sur papier vélin collé sur carton.
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
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