Anthinéa (titre factice)

- 2020.2.1
Gambogi Giuseppe

Taillée directement dans un bloc de marbre blanc de Carrare il pourrait s’agir de la représentation d’Anthinea, reine de l’Atlantide,

où les hommes, attirés par sa beauté sensuelle, connaissent un funeste destin. Ce mythe de l’île disparue fut ravivé en 1919 par le succès d’édition du roman L’Atlantide de Pierre Benoit dont l’œuvre romanesque, mêlant aventure et érotisme, crée un type d'héroïne troublante et fatale à l’image d’Anthinéa.  Elle est ici figurée alanguie sur une peau de lionne et reposant sur un lit quadripode en bois polychrome à décor de feuillages stylisé. Elle est coiffée d’un bandeau gravé et porte un bracelet serpent à l’antique au bras ; accessoires qui apparaissent rehaussés dans d’autres variantes de cette même œuvre. 

9, place Gambetta (cœur de ville)

17310 Saint-Pierre-d’Oléron

Ouvert - dimanche : 14h - 18h

9, place Gambetta (cœur de ville)

17310 Saint-Pierre-d’Oléron

Ouvert - dimanche : 14h - 18h

9, place Gambetta (cœur de ville)

17310 Saint-Pierre-d’Oléron

Ouvert - dimanche : 14h - 18h


Caractéristiques

Numéro d’inventaire
2020.2.1
Domaine
sculpture - arts
Dénomination
statuette féminine
Titre

Anthinéa (titre factice)

Auteur, exécutant
Gambogi Giuseppe - sculpteur
Siècle ou millénaire
1er quart 20e siècle
Matière
marbre blanc de Carrare - bois
Technique
taille directe - peint
Dimensions et formes
H. 44 ; l. 63 ; P. 28
Type d’inscription
signature
Transcription des inscriptions

(S.b.g.), gravée au dos

Source de la représentation
Les recherches permettent de trouver mention d'un ouvrage de Mauras, "Anthinéa - d'Athènes à Florence", paru en 1901, mais le titre fait référence à une étymologie (contestée) du nom d'Athènes, signifiant "fleurie", qui la rapproche, pour Maurras, de Florence ; et non d’une belle et jeune héroïne. L’œuvre pourrait encore se référer au roman de Pierre Benoit, "L'Atlantide", dont l'héroïne est reine du continent disparu, mais publié en 1919… et accusé de plagier une œuvre de 1886. Cet ouvrage consacre la popularité du mythe de l'Atlantide et met en scène une jeune héroïne, Anthinéa, qui attire les hommes dans son royaume perdu. C’est ainsi que l’identifient les différents experts lors des ventes aux enchères de Sotheby’s à New York en novembre 2006 (lot n°193) comme de Christie’s à Paris en 2011 (lot n°246) où des œuvres similaires sont présentées.
Date de la source de la représentation
Entre 1886 et 1919
Sujet représenté
déesse - lit - peau de bête - bracelet - serpent
Localisation de l'objet
musée Sainte-Croix (Poitiers, bât.)
Propriétaire, type de propriété
Poitiers, propriété de la commune
Référence de l’acte d’acquisition
arrêté de délégation de pouvoir au maire n° 2020-0111
Mode d'acquisition par le musée, date d'acquisition
don, 2020
Avis des instance scientifiques
Commission scientifique régionale d'acquisition des musées de France, Nouvelle Aquitaine, 11.02.2020 (favorable)
Ancienne appartenance
Simon Jean - Avant 11.02.2020

Mentions légales

Mention légale
© Alienor.org, Musée de la Ville de Poitiers et de la Société des antiquaires de l'Ouest

Une question? Contactez

Ces œuvres peuvent

vous intéresser