Douille de tau ou crosse d'ivoire
- D910.1.184D'abord associé aux restes de bois du Tau n°ancien 146 - ou D910.1.183, ce fragment a été plus récemment décrit par M. M. GAUTHIER comme la douille d'un tau ou d'une crosse d'ivoire qu'elle décrit ainsi :
"Douille cylindrique, consolidant et décorant la base d'un crosseron ou d'un tau d'ivoire aujourd'hui brisé.Il n'est pas possible de déterminer si la platine du cuivre fut emboutie avant d'être champlevée ou au contraire si la taille précéda le galbe. La palette vibrtante ne compte qu'un bleu profond, du vert, du rouge et du blanc, posés en tons unis sur fond lisse doré.
Rinceau en tige unique et aux involutions alternées, toutes bleues fleuries de trois pétales rouges ; les longues spires des tigelles, blanches ou rouges croisent le rameau principal ; des vrilles plus courtes parfois vertes, poussent par paires opposées. Les ateliers d'enlumineures actifs dans l'ouest peuvent avoir fourni le motif ..."
Quelques fragments d'ivoire restent pris dans la douille.
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
Douille de tau ou crosse d'ivoire
"Entre 1843 et 1868, plusieurs crosse émaillées avaient été mises au jour dans les sépultures épiscopales des évêques d'Angoulême, lors des travaux de restauration menés par Paul Abadie à la cathédrale Saint-Pierre.Le 22 août 1864, la douille fut trouvée fortuitement parmi les restes dd'un mobilier funéraire (anneau, calice, patène, chaussures, bâton et sa virole) dans un autre des tombeaux épiscopaux restés inviolé. La sépulture fut alors identifiée sans preuve à celle de l'évêque Pierre de Laumont (1159-1182), ancien abbé de Saint-Amant de Boixe. Il pourrait plutôt avoir appartenu, sinon au grand constructeur de la cathédrale, L'évêque Gérard II (+ 1136) qui depuis 1130 avait usurpé le siège métropolitain de l'Aquitaine seconde à Bordeaux, du moins à son successeur Lambert, abbé de la Couronne (1136-1159)."
M.M. Gauthier
Vers 1150, courant aquitano-hispanique, atelier d'un émailleur limousin pour Angoulême.
"Entre 1843 et 1868, plusieurs crosse émaillées avaient été mises au jour dans les sépultures épiscopales des évêques d'Angoulême, lors des travaux de restauration menés par Paul Abadie à la cathédrale Saint-Pierre.Le 22 août 1864, la douille fut trouvée fortuitement parmi les restes dd'un mobilier funéraire (anneau, calice, patène, chaussures, bâton et sa virole) dans un autre des tombeaux épiscopaux restés inviolé. La sépulture fut alors identifiée sans preuve à celle de l'évêque Pierre de Laumont (1159-1182), ancien abbé de Saint-Amant de Boixe. Il pourrait plutôt avoir appartenu, sinon au grand constructeur de la cathédrale, L'évêque Gérard II (+ 1136) qui depuis 1130 avait usurpé le siège métropolitain de l'Aquitaine seconde à Bordeaux, du moins à son successeur Lambert, abbé de la Couronne (1136-1159)."
M.M. Gauthier
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