Hypocrite, comment décoder l’etircopyh, grand roman hystérique
- 2018.28.1Demi-planche originale, correspond au registre supérieur de la page 10 de l'album édité par l'Association, graphite, encre de Chine et gouache blanche sur papier, éditions Dargaud (réédition L’Association en 2005). Le musée possède déjà dans ses collections la demi-planche complémentaire à celle-ci (INV. 2008.3.2).
La demi - planche proposée ici, est issue de l’album intitulé Hypocrite, comment décoder l’etircopyh, grand roman hystérique, paru en1973 aux éditions Dargaud,(réédition L’Association en 2005).
Hypocrite est une héroïne dont on peut suivre les aventures dans seulement trois albums publiés successivement en 1971, 1973 et le troisième en 1974.
Le personnage apparaît dans France-Soir en 1971, d'abord dans des strips puis en page entière. Adolescente brune aux cheveux mi- longs, elle est d'abord jeune fille au pair dans un manoir au bord du Loch Ness. Elle y rencontre le fameux monstre, un fantôme, et surtout son destin, sous la forme d'un papa gâteau en béret et caban. Elle réapparaît en 1972 dans Pilote du no 667 au no 678[], où elle trouve un emploi d'espionne dans un affrontement entre les services secrets d'Avignon et d'Arles. Elle doit réveiller le pont d'Avignon, créature pétrifiée qui n'est autre qu'un machairodus géant. C’est de cette histoire qu’est issue la demi planche détenue par le musée de la bande dessinée. Une troisième et dernière aventure paraît dans Pilote du no 738 (1973) au no 759 (1974)[]. Ce récit la retrouve sur la planète-zoo Yolande, qui n'admet pas les carnivores. Désorienté, le public boude la série, qui doit s'arrêter.
Le dessin au pinceau se fait virtuose et stylisé, et Forest réalise l'une de ses productions les plus originales. « Quant à mon Hypocrite dessinée [...] : si un jour j'ai eu du style, en matière de graphisme, un style affirmé et bien à moi, c'est avec ce personnage. »
Les histoires sont des plus délirantes, et font de la série une « œuvre originale au scénario complètement dingue où foisonnent les fausses pistes et les traquenards… »
Ce fragment de planche complète la demi-planche (il s’agit ici du registre supérieur) déjà présente dans les collections du musée, acquise en 2008.
Il est assez exceptionnel de pouvoir retrouver de manière fortuite une moitié de planche manquante. Cet élément rejoint dans les collections une autre planche (couverture) de ce même album et enrichit le fond Jean-Claude Forest constitué au fil des années.
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
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Hypocrite, comment décoder l’etircopyh, grand roman hystérique
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