Portrait de Hugues Antoine Dubertand, principal du collège de Navare, et d'un de ses jeunes élèves
- MAH.2018.3.1Portrait à deux figures représentant Hugues Antoine Dubertand, principal du collège royal de Navare en 1766, et l'un de ses jeunes élèves.
Le précepteur, en habit de prêtre, assis près d'une table recouverte d'une nappe verte, tient une lettre sur laquelle on devine la date de 1782. Il pose son regard sur le jeune écolier en habit rouge, essayant d'attirer son attention vers cette lettre. Mais l'enfant garde ses yeux fixés sur une petite enveloppe décachetée qu'il tient de la main droite tout en portant son autre main à la bouche. Sur la table, une autre lettre, mais déchirée et deux livres dont l'un porte le chiffre du collège.
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
Portrait de Hugues Antoine Dubertand, principal du collège de Navare, et d'un de ses jeunes élèves
Ce portrait fut un temps considérée comme la " Remontrance aventurée " exposée par Brossard de Beaulieu au Salon de la Correspondance de 1783. La description ancienne ( " C'est un Principal de Collège assis près d'une table, qui montre à un jeune écolier la liste des mauvaises notes qu'il a " ) pouvait en effet correspondre, mais les " instruments de jeux " qui devraient dépasser de la poche de l'élève sont dans ce tableau absents.
La gravure réalisée par Morel d'après ce tableau en 1789 nous renseigne l'identité de l’ecclésiastique représenté. Le chiffre du collège de Navarre se retrouve par ailleurs sur les livres posés sur la table en bas à droite.
L’observation de la gravure montre toutefois que le tableau n’a plus ses dimensions d'origine et qu’il a été rogné sur trois côtés : ainsi la poche de l’enfant d’où sortait un jouet à gauche et la nature morte de livres et de papiers en bas à droite ont totalement ou partiellement disparu. Un courrier de la galerie anglaise Dickinson qui avait acquis la toile en vente publique en 1984 montre qu’elle avait confié l’œuvre à un restaurateur qui a cru bon de démonter trois bandes qu’il estimait ajoutées et plus tardives.
(au dos de la toile, visible avant le rentoilage)