Portrait présumé de Julie Catherine laval épouse Fleuriau de Touchelongue

- MNM.2018.4.2
Fouquet Jean-Baptiste, Chrétien Gilles-Louis

Portrait de femme de profil vers la gauche; elle porte un foulard sur les épaules et une coiffe en tissu nouée.

9, place Gambetta (cœur de ville)

17310 Saint-Pierre-d’Oléron

Ouvert - dimanche : 14h - 18h

9, place Gambetta (cœur de ville)

17310 Saint-Pierre-d’Oléron

Ouvert - dimanche : 14h - 18h

9, place Gambetta (cœur de ville)

17310 Saint-Pierre-d’Oléron

Ouvert - dimanche : 14h - 18h


Caractéristiques

Numéro d’inventaire
MNM.2018.4.2
Domaine
estampe
Dénomination
médaillon - ARTS GRAPHIQUES
Titre

Portrait présumé de Julie Catherine laval épouse Fleuriau de Touchelongue

Auteur, exécutant
Fouquet Jean-Baptiste - dessinateur
Chrétien Gilles-Louis - graveur
Lieu de création - d'exécution
Paris (Paris, ville) : Paris, Paris (France, Ville)
Date d'exécution
Entre 1792 et 1798
Siècle ou millénaire
4e quart 18e siècle
Précisions sur la genèse

Le physionotrace est une invention de Gilles-Louis Chrétien (1754-1811), violoncelliste de la chapelle du roi à Versailles, graveur et portraitiste, datant de 1785.

À l'origine se trouve le portrait dit « immobile », portrait de profil, réalisé aux pastels, caractérisé par une facture assez naïve, réalisé par des artistes qui cheminaient de bourg en bourg et proposaient leurs services aux notables locaux. Pour les réaliser, on tendait derrière le sujet qui prenait la pose une toile noire afin que le profil se détache mieux. Leur taille est relativement petite, car les artistes transportaient les feuilles de papier dans des boîtes à dos. Certains étaient réalisés sur papier bleu.L'invention de Chrétien mécanisa le dessin du contour du portrait de profil par l'usage d'un pantographe équipé d'un œilleton de visée.

En déplaçant l'œilleton en suivant les contours du sujet, on faisait bouger un crayon qui dessinait le profil du sujet. Le pantographe formé d’un double parallélogramme articulé servait à tracer un dessin aux dimensions réelles. Le portrait grandeur nature, appelé « grand trait », était réalisé en quelques minutes et pouvait être colorié aux pastels par un dessinateur. Si le client le désirait, il était possible dans un second temps de réduire avec un autre pantographe le portrait et de le graver sur une plaque de cuivre à l'eau-forte et d'en tirer une douzaine, pour un prix extrêmement modique. Les portraits gravés portaient le nom et l'adresse de l’opérateur, par exemple : « Dess. aux Physionotrace et gravé par Quenedey, Rue Neuve de Petits Champs n° 15 à Paris, 1808 ». Ils pouvaient également mentionner le nom du modèle, mais la plupart sont anonymes. Ces gravures pouvaient aussi être imprimées en couleurs ou coloriées à la main.

Par extension, on appelle physionotrace aussi bien l’appareil, le grand trait ou les portraits gravés ad vivum.

Le nombre de personnes dont le portrait a été réalisé par ce procédé est estimé à entre quatre et six mille. René Hennequin, l’historien de Quenedey, a catalogué 850 portraits pour la première année (1788-1789). Au salon de 1796, six cents physionotraces ont été exposés.

Pour certains, ils sont d'une facture standard, inexpressifs et sans grande valeur artistique.

Les « physionotypes » sont considérés comme la photographie de l'époque. Le cabinet des estampes de la Bibliothèque nationale de France en conserve 2 800.

Ils constituent, outre le portrait de personnalités célèbres ou moins connues de la société française sous la Révolution, de la famille royale aux Conventionnels Bailly, de Marat, de Pétion, de Robespierre, une source inestimable de renseignements sur l'histoire du costume et de la coiffure à cette époque.

 

Matière
papier
Technique
eau-forte
Dimensions et formes
D. 6,6 cm
Type d’inscription
signature - signature du graveur - adresse
Transcription des inscriptions

Dess.p. Fouquet.gr. p.Chrétien inv. du physionotrace Cloître St Honoré à Paris (sous le portrait)

Source de la représentation
Le portrait nous a été donné comme celui de Suzanne Liège mais il est plus probable qu'il soit celui de l'épouse d'Aimé Paul Fleuriau de Touchelongue (donné comme celui d'Aimé Benjamin).
Sujet représenté
portrait
Localisation de l'objet
musée du Nouveau Monde (La Rochelle, bât.)
Propriétaire, type de propriété
La Rochelle, propriété de la commune
Mode d'acquisition par le musée, date d'acquisition
don, 01.07.2018
Service gestionnaire
musées d'Art et d'Histoire de La Rochelle
Ancienne appartenance
Fleuriau Nicole de

Mentions légales

Mention légale
© Alienor.org, Musées d'Art et d'Histoire de La Rochelle

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