Vielle plate à roue composée d'une caisse de résonance sur laquelle est fixé longitudinalement un boîtier avec un clavier possédant deux rangées de touches. Elle est ornée de motifs floraux rouges, verts et jaunes et d'une frise de triangles blancs et noirs sur le tour de la caisse. L'extrémité servant de poignée est sculptée pour représenter un visage, les côtés sont ornés de losanges et de fleurs marrons. Présence d'une marque au fer sur les deux flancs du clavier « Pimpard Jenzat Allier ».
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
François Mivielle (1878-1976), dernier musicien propriétaire de cette vielle était surnommé « lo petit ». Berger, il commence à jouer de la vielle à roue à quatorze ans. Il joue également pendant quelques temps de la "boha" (cornemuse landaise ; à noter que la boha inventoriée n°1966.114.2 au sein des collections du MuCEM lui a appartenu) mais semble abandonner ce jeu rapidement. Il anime de nombreux bals et les fêtes calendaires locales et fait partie des musiciens participant à l’Exposition Universelle de Paris en 1937.
C’est en juin 1965 que Claudie Marcel-Dubois et Marie-Marguerite Pichonnet-Andral, ethnomusicologues missionnées par Georges Henri Rivière, directeur du Musée National des Arts et Traditions Populaires, rencontrent, enregistrent et photographient François Mivielle jouant de cette vieille-ci. Ce précieux témoignage permet par exemple de constater que l’instrument était déjà à ce moment-là dans un état de conservation très proche de l'état actuel.
Germain Mivielle, fils de François Mivielle, et époux de Raymonde Mivielle (donatrice), a acheté la vielle à son père peu de temps avant le décès de ce dernier.