Croix constituée de deux petites baguettes de bois maintenues entre elles au moyen de ficelle textile de manière à former une croix latine. Sur cette croix sont également ficelés de la moëlle de jonc, des bandelettes de papier de soie et des brins de mousse. Les matières sont disposées de manière alternée et recourbées afin d'imiter des pétales. Un cordon plastique et métal est accroché sur la partie supérieure de la croix.
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
Les croix de Saint-Jean étaient traditionnellement confectionnées et installées au-dessus des portes des maisons ou bâtiments agricoles le 24 juin, jour le plus long de l’année associé au solstice d’été et à une période intense de fenaison (ramassage du foin). Le 24 juin au matin, les personnes qui ne participaient pas aux récoltes familiales (personnes très âgées et jeunes enfants) ramassaient les fleurs, plantes ou céréales nécessaires à la confection des croix : achillée mille feuilles, seigle, fenouil, bruyère, millepertuis et laurier dans les Landes, mais aussi jonc, blé, marguerite, lierre terrestre, joubarbe, armoise, sauge, feuilles de noyer ou orpin et chatons de châtaignier selon les régions. Ces plantes ou cette moëlle de jonc étaient fixées sur une structure en bois ou en métal. Puis, les croix étaient apposées. Les métayers en apportaient une au maître de la métairie. Celles de l’année passée étaient brûlées le soir. Par ailleurs, ces croix apportaient une protection particulière aux bâtiments nouvellement construits.
Le rite est d’origine païenne, mais il a été repris par la religion catholique avec les bénédictions et messes dédiées à Saint-Jean. Les croix, d’une dimension d’environ 20x20 cm, avaient pour propriété d’apporter une abondance de nourriture et une protection des récoltes, des personnes, des animaux et des bâtiments contre les « mauvais sorts » et les maladies (la plupart de ces plantes ont des vertus médicinales) toute l’année durant. Ce rite est toujours pratiqué en France dans une moindre mesure.
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