Rencontre de Jésus et saint Jean-Baptiste ou Jésus embrassant saint Jean-Baptiste ou le baptême de Saint-Jean Baptiste
- 843.3.78Jésus presque nu simplement vêtu d'une draperie volante tend les bras pour recevoir saint Jean-Baptiste vêtu d'un tissu épais (de poils de chameaux). Saint Jean en position de semi-génuflexion tient entre ses bras une croix ; saint Jean est auréolé et le Christ est nimbé. Entre les deux personnages, se trouve un agneau annonciateur du sacrifice. La scène est située dans un paysage verdoyant.
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
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17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
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Rencontre de Jésus et saint Jean-Baptiste ou Jésus embrassant saint Jean-Baptiste ou le baptême de Saint-Jean Baptiste
Cette peinture est la copie d'un tableau de Guido Reni : La rencontre de Jésus et saint Jean- Baptiste (toile, H. 198 ; l. 148, Naples, Sacristie de l'église des Girolamini), peint vers 1620-1621. Le commanditaire était le napolitain Domenico Lercaro, qui en fit don à l'Ordre des Hieronymites, dans son testament de 1622 (D.S. Pepper, 1998, p. 272, n°123, fig. 114). D.S Pepper a établi une liste de quatre copies de cette œuvre : à Bologne (Pinacothèque Nationale), à Londres (coll. particulière), à Naples (couvent des Gerolamini et Pio Monte della Misericordia). Une autre copie, signalée par M.M. Dubreuil, était présente à Paris au Museum des Arts (le futur musée du Louvre), elle est mentionnée dans le catalogue de 1793, année de sa création, sous le n°514, Jésus embrassant saint Jean, elle était donnée au Guide. Elle n'est plus localisée depuis le début du XIXe siècle et connue seulement par la gravure de Charles Emmanuel Patas (Paris, 1744 - id., 1802) publiée dans le recueil de Croze-Magnan (Le Musée français, 1803). Dans cette gravure, en sens inverse, on retrouve une composition identique à celle du tableau de Niort, avec les mêmes variantes par rapport à l'original. Le tableau de Niort a le même support, le cuivre, et les mêmes dimensions que la copie autrefois au Museum, cela a permis à M.M. Dubreuil de faire le rapprochement entre le tableau de Niort et la gravure publiée par Croze-Magnan. Elle pense que le tableau niortais, entré au musée en 1843, pourrait provenir de la vente de tableaux du Museum de l'an VII. Le manque de précisions des documents sur cette vente ne lui permet pas de confirmer cette hypothèse, en l'état actuel de ses recherches, ni de compléter l'information sur le nom de Madame de Neufville écrit au revers, sans doute en rapport avec une ancienne propriétaire de cette peinture (renseignements fournis par Marie-Martine Dubreuil, 1993).
La copie de Niort était certainement un tableau de dévotion pour une chapelle privée. Extraits de la thèse d'Henry Roy
Ce cuivre est une réduction d'une grande composition de Guido Reni; on ne peut l'attribuer au maître lui-même, mais il revient à son atelier - Stéphane Loire (1999)
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