La Madeleine lisant
- 2021.0.1La Sainte est allongée sur le ventre (position 3/4 de face) dans une grotte. Accoudée avec son bras droit pour maintenir sa tête, elle figure en lecture tenant l'ouvrage posé ouvert dans son avant-bras gauche. Son buste est dénudé, sa chevelure longue blonde-rousse, entourée d'une tunique bleu fixée dans sa chevelure couvrant son ventre et ses jambes. Marie-Madeleine est représentée avec les attributs des « vanités », allusions au temps qui passe, qui nous détruit, à la mort qui rode. C’est un crâne, témoin d’une beauté qui se fane, un livre et un crucifix qui nous indiquent le chemin à suivre pour obtenir la Vie éternelle. Sur son côté droit : le vase de parfum, celui qu’elle versa sur les pieds du Christ chez Simon le Pharisien, et c’est aussi le nard précieux dont elle oignit le Christ chez Simon le Lépreux et qui préfigurait les parfums de la sépulture.
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
La Madeleine lisant
La peinture de Niort est l'une des nombreuses copies, une trentaine d'après Alberto Bevilacqua et Arturo Carlo Quintavalle (1970, n° 87, p. 111), d'une composition célèbre du Corrège dont la version autographe passe pour être le tableau autrefois à Dresde, et détruit pendant la seconde guerre mondiale. L’œuvre a été souvent reproduite par la gravure.
La copie de Niort paraît ancienne et on peut émettre l'hypothèse, comme cela a été fait en 1889 (Mémoires de la Société de Statistique des Deux-Sèvres, t.VI, p. 260), qu'elle faisait partie des saisies révolutionnaires de 1794. Dans cet exemplaire des Mémoires est publié un Catalogue de l'inventaire des tableaux,... rassemblés par le citoyen Bernard peintre. 5 nivôse an III (25 décembre 1794) (l'artiste niortais Bernard d'Agesci, Niort, 1756 - id., 1829), sous le n°80 on trouve une peinture également sur bois et de dimensions proches, mentionnée comme une copie de la Madeleine du Corrège qui est dans la galerie de Dusseldorf.