La fille de Paul Véronèse ou Portrait de jeune femme avec un petit chien
- G.158Une jeune fille richement vêtue en mode Renaissance tient un livre d'une main et de l'autre, elle caresse un petit chien
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
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17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
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La fille de Paul Véronèse ou Portrait de jeune femme avec un petit chien
Ce portrait est une copie d'après le tableau de Véronèse : Portrait de jeune femme avec un petit chien (huile sur toile, H. 104,9 ; L. 78,5 ; Madrid, coll. Thyssen-Bornemisza) généralement considéré comme autographe, puis comme une oeuvre de Benedetto Calieri (Marini, 1968). Palluchini (1984) y voit une oeuvre tardive de Paolo, vers 1585-1587, en se basant sur un dessin préparatoire, entré au Louvre en 1982, où le modèle à la tête tournée de trois-quarts à gauche : Etude pour le portrait d'une dame (Louvre, dpt des Arts Graphiques, Inv. : RF 38929). Selon Rearick (1988) le tableau de Madrid, création de Paolo, aurait été peint en grande partie par Carletto Caliari, le visage seulement revenant au maître (Pignatti et Pedrocco, 1995, t.II, p.515, n°A47, repr.).
Il provient de la collection du Duc d'Orléans au Palais Royal, il passa dans diverses autres collections en France et à l'étranger avant d'entrer dans celle du baron de Thyssen en 1927 (De Savignac, 1991, p.100). Cet auteur signale une relation familiale entre Véronèse et son modèle : dans la collection du Palais Royal ce portrait était intitulé La Femme de Paul Véronèse, la gravure par Romanet (Paris, 1742-id. ap. 1810) portait le titre La Fille de Véronèse, d'où son hypothèse : l'appellation aurait glissé de femme à fille en raison de la jeunesse du modèle. Ce qui explique le titre donné au tableau de Niort dans les catalogues du musée de 1865 et 1874.
La copie de Niort a probalement été faite d'après l'original alors qu'il se trouvait au Palais Royal, et non d'après la gravure par Romanet qui est en sens inverse. Les couleurs sont proches de celles du tableau, ainsi que le modelé du visage, mais la jeune femme est cadrée trop large, surtout dans le haut de la toile. Extrait de la thèse de Henri Leroy, 1998