L'extase de Saint Augustin ou Saint Augustin contemple la Trinité
- G.181Il s'agit d'une esquisse pour un tableau d'autel non identifié.
Ce tableau est centré sur Saint Augustin assistant à l'apparition de la Trinité. Diano a représenté ce thème dans une composition monumentale, partagée en deux registres : une terrestre dans un encadrement de colonnes, une sorte de péristyle où l'on accède par un escalier. Au premier plan, un homme renversé figure l'hérésie terrassée, allusion à la lutte acharnée menée par Saint Augustin, évêque d'Hippone, contre les hérétiques donatistes et manichéens nombreux dans cette ville (Sciaccia, 1957, t.I, p.82). Deux diagonales dynamisantes conduisent vers le registre céleste, une remonte de l'angelot en bas à gauche vers Dieu le père, l'autre accompagne le regard du Saint dirigé vers le Christ entouré d'une gloire d'anges portant sa croix. La colombe du Saint-Esprit est tout en haut. On reconnaît Saint Augustin à son attribut principal : un cœur enflammé tenu par un angelot au centre du tableau. Le livre tenu ouvert par un autre ange fait allusion aux nombreux écrits consacrés par le Saint à la Trinité.
Saint Augustin se tient debout sur un nuage en bas à droite de la composition, accompagné d'anges et de chérubins. Dieu et le Christ le regardent des cieux, accompagnés également d'anges et de chérubins ; certains portent une croix derrière Jésus. En haut et au centre, une colombe rayonne. A ses pieds, un personnage masculin tombé face contre terre figure l'Hérésie terrassée.
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
L'extase de Saint Augustin ou Saint Augustin contemple la Trinité
Cette composition baroque est mentionnée pour la première fois dans le catalogue du musée de 1865 comme une oeuvre de l'école italienne, opinion confirmée par L. Germain en 1875.