Grande flûte composée de 13 longs tubes au diamètre croissant. Ces tubes sont liés les uns aux autres et à intervalle régulier par une cordelette végétale et une latte de bois placée sur la partie supérieure de l’instrument assure le maintien de l’ensemble. 10 des 13 tubes sont alignés en une série et les 3 tubes restant sont superposés au milieu de la série précédente.
Chaque tube présente une partie en bois dur placée à son extrémité supérieure, pièce indispensable à l’instrument.
Les bandes de couleur rouge, jaune et verte peintes sur l’instrument sont caractéristiques d’un style récent : ces couleurs sont celles du drapeau national bolivien.
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
De l’Association de production musicale « les chemins du Baroque ».
. Ces flûtes ont notamment, servi à la création de l’Opéra San Ignacio au Festival de Sarrebourg.
. Sous cette forme, cet instrument est d’introduction missionnaire et plus précisément jésuite. Les jésuites ont en effet joué jusqu’à leur expulsion en 1767 un grand rôle dans la culture moxo et plus particulièrement dans la culture musicale en développant la copie et l’interprétation de musique baroque devenue une véritable tradition musicale pour les populations locales. Néanmoins, l’adoption de cet instrument par les Moxos fut facilitée par le fait qu’ils possédaient déjà de petites flûtes de pan et surtout des trompes singulières d’écorce proches de celles bien connues dans le Nord-Ouest amazonien et parmi bien d’autres groupes arawak notamment (Chaumeil 1997). Cet instrument fut donc imaginé comme un assemblage de plusieurs trompes différentes (Métraux 1963 : 420 ; Chaumeil 1997 : 99).
. Ajoutons que cet instrument se retrouvait aussi dans d’autres missions boliviennes pas nécessairement jésuites (ex : Caviña) (Métraux ibid. : 446).
. Cet instrument est aujourd’hui toujours utilisé par les Moxos pendant les grandes fêtes catholiques et notamment pour accompagner les danses « de los Macheteros » et « de los Jerures » faisant suite à la messe (Plaza Martinez & Carvajal Carvajal 1985 : 62 bis ; Renard-Casevitz com. perso.).
. Voir le film réalisé par Raphaël Girad : « De Sarrebourg à Sucre, et Urubicha, Les Chemins du Baroque en Bolivie ».
(description de Mickaël Brohan, ethnologue, Université Paris X, 2004)
B E C A F P H B E E (tracé en noir sur lettre gravée sous jacente)
De l’Association de production musicale « les chemins du Baroque ».
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