Il s'agit d'une anse d'œnochoé en bronze. Œnochoé est un mot grec qui signifie « verser le vin ». Le vase précieux dont seule l'anse a été découverte devait faire partie d’un service à boire d’époque romaine. L'anse est ici ornée d'un profil de tête humaine et d'un jeune Bacchus appuyé sur une outre.
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
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Le site des Crânières à Faye-l'Abbesse avait été repéré par des érudits locaux, tant à partir de traditions locales que par la découverte fortuite de vestiges en surface. En 1852, le marquis de La Rochejacquelin, président du Conseil général des Deux-Sèvres, donne une forte impulsion aux fouilles entreprises l'année précédente. Ces nouvelles recherches, poursuivies par la Société de Statistique des Deux-Sèvres, permettent d’identifier un important complexe monumental gallo-romain. Le rapport préliminaire publié en 1853 par deux sociétaires, L. Lunier et A. Monnet, est la principale source d'information sur le site.
Les fouilles de 1852 concernent exclusivement le sanctuaire qui se trouve dans un champ nommé «Les Terres Noires», enregistré sous le numéro 541 de l'ancienne matrice cadastrale.
A l'intérieur d'une enceinte polygonale, les soubassements d'un temple circulaire de 15 m de diamètre sont découverts. Dans la cella de 7 m de diamètre, où la plupart des monnaies furent découvertes, plusieurs «excavations évasées, de 30 cm environ de profondeur» avaient été aménagées. Un bassin quadrangulaire, alimenté par un aqueduc, parachève l'ensemble au nord-ouest.
Un important mobilier (métallique, lithique, céramique et ostéologique) est découvert au cours de cette campagne. Les auteurs du rapport précisent que les objets sont trouvés en différents endroits et à des hauteurs stratigraphiques différentes.
Leur description de la stratigraphie du site permet d’établir l’existence à proximité du mur oriental de l'enceinte du sanctuaire, dans l'un des niveaux anciens, d’un dépôt concentré dans une couche de faible épaisseur mais dont on ignore l'étendue. Cet ensemble constitué d'objets en fer manifestement mutilés et de restes d'individus probablement sacrifiés évoque les dépôts de sanctuaires préromains du nord-est de la France. La confrontation du mobilier avec le compte rendu de la campagne de 1852 suggère l'existence d'un sanctuaire préromain.
Le site des Crânières à Faye-l'Abbesse avait été repéré par des érudits locaux, tant à partir de traditions locales que par la découverte fortuite de vestiges en surface. En 1852, le marquis de La Rochejacquelin, président du Conseil général des Deux-Sèvres, donne une forte impulsion aux fouilles entreprises l'année précédente. Ces nouvelles recherches, poursuivies par la Société de Statistique des Deux-Sèvres, permettent d’identifier un important complexe monumental gallo-romain. Le rapport préliminaire publié en 1853 par deux sociétaires, L. Lunier et A. Monnet, est la principale source d'information sur le site.
Les fouilles de 1852 concernent exclusivement le sanctuaire qui se trouve dans un champ nommé «Les Terres Noires», enregistré sous le numéro 541 de l'ancienne matrice cadastrale.
A l'intérieur d'une enceinte polygonale, les soubassements d'un temple circulaire de 15 m de diamètre sont découverts. Dans la cella de 7 m de diamètre, où la plupart des monnaies furent découvertes, plusieurs «excavations évasées, de 30 cm environ de profondeur» avaient été aménagées. Un bassin quadrangulaire, alimenté par un aqueduc, parachève l'ensemble au nord-ouest.
Un important mobilier (métallique, lithique, céramique et ostéologique) est découvert au cours de cette campagne. Les auteurs du rapport précisent que les objets sont trouvés en différents endroits et à des hauteurs stratigraphiques différentes.
Leur description de la stratigraphie du site permet d’établir l’existence à proximité du mur oriental de l'enceinte du sanctuaire, dans l'un des niveaux anciens, d’un dépôt concentré dans une couche de faible épaisseur mais dont on ignore l'étendue. Cet ensemble constitué d'objets en fer manifestement mutilés et de restes d'individus probablement sacrifiés évoque les dépôts de sanctuaires préromains du nord-est de la France. La confrontation du mobilier avec le compte rendu de la campagne de 1852 suggère l'existence d'un sanctuaire préromain.