anse - 853.3.1

Il s'agit d'une anse d'œnochoé en bronze. Œnochoé est un mot grec qui signifie « verser le vin ».  Le vase précieux dont seule l'anse a été découverte devait faire partie d’un service à boire d’époque romaine. L'anse est ici ornée d'un profil de tête humaine et d'un jeune Bacchus appuyé sur une outre.

9, place Gambetta (cœur de ville)

17310 Saint-Pierre-d’Oléron

Ouvert - dimanche : 14h - 18h

9, place Gambetta (cœur de ville)

17310 Saint-Pierre-d’Oléron

Ouvert - dimanche : 14h - 18h

9, place Gambetta (cœur de ville)

17310 Saint-Pierre-d’Oléron

Ouvert - dimanche : 14h - 18h


Caractéristiques

Numéro d’inventaire
853.3.1
Domaine
archéologie - métallurgie - vie domestique
Autre(s) numéro(s)
374
Dénomination
anse
Nombre d’exemplaire
1
Lieu de découverte - de collecte
Les Crânières (Faye-l'Abbesse, l.d.)
Date de découverte
Entre 1852 et 1853
Type de découverte
fouilles
Précisions sur la collecte

Le site des Crânières à Faye-l'Abbesse avait été repéré par des érudits locaux, tant à partir de traditions locales que par la découverte fortuite de vestiges en surface. En 1852, le marquis de La Rochejacquelin, président du Conseil général des Deux-Sèvres, donne une forte impulsion aux fouilles entreprises l'année précédente. Ces nouvelles recherches, poursuivies par la Société de Statistique des Deux-Sèvres, permettent d’identifier un important complexe monumental gallo-romain. Le rapport préliminaire publié en 1853 par deux sociétaires, L. Lunier et A. Monnet, est la principale source d'information sur le site.

Les fouilles de 1852 concernent exclusivement le sanctuaire qui se trouve dans un champ nommé «Les Terres Noires», enregistré sous le numéro 541 de l'ancienne matrice cadastrale.

A l'intérieur d'une enceinte polygonale, les soubassements d'un temple circulaire de 15 m de diamètre sont découverts. Dans la cella de 7 m de diamètre, où la plupart des monnaies furent découvertes, plusieurs «excavations évasées, de 30 cm environ de profondeur» avaient été aménagées. Un bassin quadrangulaire, alimenté par un aqueduc, parachève l'ensemble au nord-ouest.

Un important mobilier (métallique, lithique, céramique et ostéologique) est découvert au cours de cette campagne. Les auteurs du rapport précisent que les objets sont trouvés en différents endroits et à des hauteurs stratigraphiques différentes.

Leur description de la stratigraphie du site permet d’établir l’existence à proximité du mur oriental de l'enceinte du sanctuaire, dans l'un des niveaux anciens, d’un dépôt concentré dans une couche de faible épaisseur mais dont on ignore l'étendue. Cet ensemble constitué d'objets en fer manifestement mutilés et de restes d'individus probablement sacrifiés évoque les dépôts de sanctuaires préromains du nord-est de la France. La confrontation du mobilier avec le compte rendu de la campagne de 1852 suggère l'existence d'un sanctuaire préromain.

Époque, datation, style et mouvement
époque romaine
Matière
bronze
Technique
fonte
Dimensions et formes
L. 170 ; l. 40
Sujet représenté
divinité gréco-romaine - Bacchus - tête
Localisation de l'objet
Donjon (Niort, bât.)
Propriétaire, type de propriété
Niort, propriété de la commune
Mode d'acquisition par le musée, date d'acquisition
ancien fonds, 1853
Précisions administratives
Les collections de la Société de Statistiques des Deux-Sèvres sont transférées le 21 décembre 1904 à la Société Historique et Scientifique des Deux-Sèvres. Les collections de la Société Historique et Scientifique des Deux-Sèvres sont abandonnées à la ville de Niort par convention le 25 octobre 1943. La gestion des collections est transférée à la Communauté d'Agglomération de Niort à compter du 1er avril 2000 par délibération du 25 février 2000. La gestion est transférée à la Communauté d'Agglomération du Niortais depuis le 1er janvier 2014.
Accessoire de présentation
socle réalisé spécialement
Ancienne appartenance
Société de statistique des Deux-Sèvres - Entre 1852 et 1904
Société Historique et Scientifique des Deux-Sèvres - 1904
Lieu de découverte
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Date de découverte
1852
Type de découverte
fouilles
Précisions sur la découverte

Le site des Crânières à Faye-l'Abbesse avait été repéré par des érudits locaux, tant à partir de traditions locales que par la découverte fortuite de vestiges en surface. En 1852, le marquis de La Rochejacquelin, président du Conseil général des Deux-Sèvres, donne une forte impulsion aux fouilles entreprises l'année précédente. Ces nouvelles recherches, poursuivies par la Société de Statistique des Deux-Sèvres, permettent d’identifier un important complexe monumental gallo-romain. Le rapport préliminaire publié en 1853 par deux sociétaires, L. Lunier et A. Monnet, est la principale source d'information sur le site.

Les fouilles de 1852 concernent exclusivement le sanctuaire qui se trouve dans un champ nommé «Les Terres Noires», enregistré sous le numéro 541 de l'ancienne matrice cadastrale.

A l'intérieur d'une enceinte polygonale, les soubassements d'un temple circulaire de 15 m de diamètre sont découverts. Dans la cella de 7 m de diamètre, où la plupart des monnaies furent découvertes, plusieurs «excavations évasées, de 30 cm environ de profondeur» avaient été aménagées. Un bassin quadrangulaire, alimenté par un aqueduc, parachève l'ensemble au nord-ouest.

Un important mobilier (métallique, lithique, céramique et ostéologique) est découvert au cours de cette campagne. Les auteurs du rapport précisent que les objets sont trouvés en différents endroits et à des hauteurs stratigraphiques différentes.

Leur description de la stratigraphie du site permet d’établir l’existence à proximité du mur oriental de l'enceinte du sanctuaire, dans l'un des niveaux anciens, d’un dépôt concentré dans une couche de faible épaisseur mais dont on ignore l'étendue. Cet ensemble constitué d'objets en fer manifestement mutilés et de restes d'individus probablement sacrifiés évoque les dépôts de sanctuaires préromains du nord-est de la France. La confrontation du mobilier avec le compte rendu de la campagne de 1852 suggère l'existence d'un sanctuaire préromain.


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