
Cette coiffure de danse zoomorphe représentant une antilope mâle très stylisée , de sculpture horizontale. La tête de l’animal est projetée en avant, montrant une longue gueule en forme de bec, deux yeux cloués et des incisions verticales. La bouche est entre ouverte laissant apparaître la langue. Les oreilles sont creuses avec des extrémités supérieures très pointues. Elles suivent le prolongement des deux cornes, légèrement courbées et incisées Les quatre pattes de l’animal en position fléchie, reposent sur un socle en bois.
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
Coiffure de danse évoquant le mythe de l’antilope qui apprit aux hommes à cultiver la terre dans la savane soudanaise du Mali. Ce mythe est encore vivace chez les Bambara. Ainsi, à l’approche de la saison des pluies, on voit apparaître dans les rites et les festivités des danseurs des confréries qui placent sur leurs bonnets d’osier recouverts de fibres ces sculptures nommées Tyi wara, représentant cette antilope mythique. Selon Terrisse, on peut distinguer selon les régions peuplées par les Bambara plusieurs styles :
- le style sougouni vertical qui a une certaine fonction magique. Dans ce cas précis, il ne s’agit pas de reproduire la banale apparence physique d’une antilope mais, de capter dans une forme de bois appropriée la force vitale qui anime l’antilope. Notre coiffure de danse peut être regroupée dans ce premier groupe.
- le style mâle où le sculpteur en dehors du sexe souligne la force virile par une puissante encolure ajourée.
- le style féminin portant généralement son petit sur son dos, cette sculpture exprime l’idée de fécondité
- Le dernier style est poussé à un degré proche en quelque sorte de l’abstraction
H.3448