porte-allumettes - boîte - MAH.1939.77.840
Broncs Bela

Boîte d'allumettes en métal, probablement fabriquée et distribuée lors de l'exposition Universelle de Paris en 1878: elle possède, sur la tranche opposée à celle du couvercle, une petite plaque-grattoir collée, fabriquée dans une matière indéterminée dure et noire peu rugueuse. Un système mécanique interne permettait d'éjecter les allumettes contenues à l'intérieur de la boîte par pression sur la tranche. A la manière d'un petit livre de couleur noire, la boîte est décorée sur une face d'un dessin du palais du Trocadéro, et sur l'autre face de l'inscription SOUVENIR DE PARIS 1878 rappelant l'exposition universelle. Sur la tranche est écrit un nom, Béla Broncs: ce chimiste viennois spécialisé dans les explosifs a peut-être tenté de fabriquer un type d'allumettes chimiques de son invention, dont l'histoire ne semble pas avoir gardé la trace.

9, place Gambetta (cœur de ville)

17310 Saint-Pierre-d’Oléron

Ouvert - dimanche : 14h - 18h

9, place Gambetta (cœur de ville)

17310 Saint-Pierre-d’Oléron

Ouvert - dimanche : 14h - 18h

9, place Gambetta (cœur de ville)

17310 Saint-Pierre-d’Oléron

Ouvert - dimanche : 14h - 18h


Caractéristiques

Numéro d’inventaire
MAH.1939.77.840
Domaine
ethnologie - vie domestique - métallurgie - armurerie
Dénomination
porte-allumettes - boîte
Auteur, exécutant
Broncs Bela - chimiste
Date d'exécution
1878
Précisions sur la genèse

La véritable histoire de l'allumette chimique moderne débute au début du XIXème siècle. En 1806, le Français Chancel invente une tige de bois recouverte à une extrémité de produit chimique s'enflammant quand on la trempe dans l'acide sulfurique.
En 1817, un pharmacien anglais, John Walker, invente l'allumette qui prend feu par frottement dans un morceau de papier émeri mais les vapeurs dégagées sont assez dangereuses.
C'est Charles Sauria, un Français qui sera véritablement considéré comme l'inventeur de l'allumette à friction moderne. En 1831 il utilise le principe du bâtonnet en bois recouvert à une extrémité d'un composé chimique de phosphore blanc et de potasse qui s'enflamme par simple frottement. Ce sera un succès internationnal malgré la toxicité du phosphore blanc et ce n'est que vingt ans plus tard qu'il sera remplacé par du phosphore rouge par l'Allemand Von Schrotter et le Suédois J. E. Lundstrom les qualifiant ainsi d'"allumettes de sûreté". L'utilisation du phosphore rouge sera d'ailleurs rendue obligatoire en 1906 par la convention de Berne.
En France, à partir de 1872, la fabrication des allumettes sera monopole d'état ; elle sera confiée en 1835 à la SEIT qui deviendra SEITA (Service d'Exploitation Industrielle des Tabacs et Allumettes). Ce monopole ne sera levé qu'au début des années 1990.

Matière
métal
Technique
laminé - usiné - peint - assemblé
Dimensions et formes
H. 1,3 ; L. 7,4 ; l. 3,9
Type d’inscription
légende - nom du fabricant
Transcription des inscriptions

SOUVENIR | DE | PARIS 1878 (sur une face)

BÉLA BRONCS (sur la tranche)

 

 

 

 

 

 

Source de la représentation
Le palais du Trocadéro était une construction de la seconde moitié du XIXe siècle de tendance éclectique, d'inspirations mauresque et néo-byzantine situé dans le 16e arrondissement de Paris, sur la colline de Chaillot, entre la place du Trocadéro et les jardins du même nom. Il était composé d'une salle de spectacle de 4 600 places prolongée de chaque côté par deux ailes courbées, accueillant chacune un musée (le musée des Monuments français et le musée d'ethnographie) et des salles de conférences. Construit à l'occasion de l'exposition universelle de 1878, il n'était pas destiné à survivre à l'événement ; si le bâtiment est finalement conservé pendant une soixantaine d'années, il est l'objet de nombreuses critiques concernant son style architectural, son progressif délabrement et la mauvaise acoustique de la grande salle, rapidement désertée par les orchestres. Il est démantelé en 1935 pour l'exposition spécialisée de 1937, afin de laisser la place à une nouvelle construction, le palais de Chaillot.
Sujet représenté
palais - exposition universelle
Localisation de l'objet
musée d'Orbigny-Bernon (La Rochelle, bât.)
Propriétaire, type de propriété
La Rochelle, propriété de la commune
Mode d'acquisition par le musée, date d'acquisition
don, 1939
Service gestionnaire
musées d'Art et d'Histoire de La Rochelle
Précisions administratives
incertitude du don / absense d'étiquette
Ancienne appartenance
Pilastre Jean

Mentions légales

Mention légale
© Alienor.org, musées d'Art et d'Histoire de La Rochelle

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