dépôt aristocratique (titre factice)
- 998.3.0Ensemble de 56 objets ou lots d'objets.
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
dépôt aristocratique (titre factice)
Dans le seuil du Poitou, sur la moyenne terrasse de la rive gauche de la Vienne, au nord de Châtellerault, le site d'Antran, occupé surtout durant la Protohistoire et au début de l'époque romaine, couvre plus de 10 ha à la limite du territoire des Pictons et des Turons. La structure et les vestiges découverts dans la partie nord du gisement ont été fouillés en 1989, après avoir été repérés en prospection aérienne par Ph. Delaune et A. Ollivier.
Dans ce secteur, se trouvent un "fanum" en pierre ainsi que trois édifices carrés en bois, comportant une "cella" centrale à quatre poteaux; l'un d'eux est accolé à un bâtiment circulaire pré-existant. La plus petite et probablement la plus ancienne de ces constructions portait un toit en matière périssable. Elevée le plus au sud, elle est attenante à la structure qui nous intéresse ici. Les deux constructions implantées au nord sont plus grandes et plus récentes, couverte de tuiles pour l'une, de pierres sèches pour l'autre. Ces bâtiments ont été fréquentés au moins jusqu'au IIIe siècle apr. J.-C., période d'abandon du "fanum" voisin. Des inhumations, datant des environs de l'an 400 de notre ère, ont été retrouvées le long de la paroi occidentale.
Au contact du plus petit et probablement plus ancien bâtiment, les recherches ont mis en évidence une chambre enterrée de 2,30 m de côté et de 2 m de hauteur et possédant plafond, parois et probablement plancher en bois. Le plafond reposait sur quatre poteaux reliés par des poutres sablières et était supporté par sept solives fixées par d'énormes clous de section carrée. La chambre était surmontée par une construction en pierre sèche constituée de petits blocs de calcaire qui assuraient la visibilité de l'ensemble.
A l'intérieur de ce cénotaphe, des dépôts particulièrement riches étaient disposés avec soin.
Dans le seuil du Poitou, sur la moyenne terrasse de la rive gauche de la Vienne, au nord de Châtellerault, le site d'Antran, occupé surtout durant la Protohistoire et au début de l'époque romaine, couvre plus de 10 ha à la limite du territoire des Pictons et des Turons. La structure et les vestiges découverts dans la partie nord du gisement ont été fouillés en 1989, après avoir été repérés en prospection aérienne par Ph. Delaune et A. Ollivier.
Dans ce secteur, se trouvent un "fanum" en pierre ainsi que trois édifices carrés en bois, comportant une "cella" centrale à quatre poteaux; l'un d'eux est accolé à un bâtiment circulaire pré-existant. La plus petite et probablement la plus ancienne de ces constructions portait un toit en matière périssable. Elevée le plus au sud, elle est attenante à la structure qui nous intéresse ici. Les deux constructions implantées au nord sont plus grandes et plus récentes, couverte de tuiles pour l'une, de pierres sèches pour l'autre. Ces bâtiments ont été fréquentés au moins jusqu'au IIIe siècle apr. J.-C., période d'abandon du "fanum" voisin. Des inhumations, datant des environs de l'an 400 de notre ère, ont été retrouvées le long de la paroi occidentale.
Au contact du plus petit et probablement plus ancien bâtiment, les recherches ont mis en évidence une chambre enterrée de 2,30 m de côté et de 2 m de hauteur et possédant plafond, parois et probablement plancher en bois. Le plafond reposait sur quatre poteaux reliés par des poutres sablières et était supporté par sept solives fixées par d'énormes clous de section carrée. La chambre était surmontée par une construction en pierre sèche constituée de petits blocs de calcaire qui assuraient la visibilité de l'ensemble.
A l'intérieur de ce cénotaphe, des dépôts particulièrement riches étaient disposés avec soin.