Le voyage en Irlande
- 2014.8.9Il s'agit d'un texte manuscrit de l'auteur, une notation de rêve accompagnée de petits croquis. Extrait de Rêves (livre à paraître).
Rachel Deville est née en plein hiver 1972 à Firminy. Toute petite, elle se prend de passion pour le dessin, crée vers l’âge de dix ans ses premières bandes dessinées et se met à la peinture. Plus tard elle s'essaye à différents langages artistiques tels que la musique et le théâtre. Elle étudie les arts plastiques à Saint-Etienne, obtient une maîtrise en 1996 puis part, en avril 2000, s’installer à Barcelone. C’est là, en 2005 qu’elle décide de se consacrer à sa première passion : la bande dessinée. En 2007, son premier ouvrage, Lobas est publié en Espagne aux éditions Sins Entido. Dans ce récit autobiographique, elle évoque la question de l’identité et du double au travers de sa relation avec sa sœur jumelle au sein d’une famille chaotique. Elle réalise également des illustrations pour le supplément littéraire du quotidien El País et participe à plusieurs expositions.
En avril 2009, elle revient en France et s’installe à Angoulême où elle est accueillie une première fois en résidence à la Maison des auteurs d’avril 2009 à juillet 2012. C’est là qu’elle réalise son second ouvrage, L’Heure du loup, long recueil inspiré de ses rêves, qu’elle note depuis 1996. Parallèlement, elle travaille sur des séries de dessins et des commandes d’illustrations. Elle revient à la Maison des auteurs de décembre 2013 à août 2014, pour réaliser L’amour dans le cimetière, un album de récits de rêves en résonance avec L’heure du loup. Le thème de la recherche d’identité et l’utilisation du rêve comme matière première de sa création sont récurrents dans l’œuvre de Rachel Deville. Celle-ci a reçu pour la réalisation de cet ouvrage une bourse de création décernée par la SAIF dans le cadre de sa résidence.
Elle a récemment été conviée par Thierry Groensteen, commissaire de l’exposition Nocturnes : le rêve dans la bande dessinée, qui s’est tenue au musée de la bande dessinée, du 20 décembre 2013 au 30 mars 2014, à présenter plusieurs de ses œuvres consacrées à la traduction visuelle de ses rêves. Une opportunité s’est donc ouverte de faire rentrer dans les collections certaines de celles-ci, permettant ainsi d’abonder la représentation de cette tendance très contemporaine au fil du parcours muséal permanent, ainsi que d’étoffer la représentativité encore symbolique des auteurs féminins au sein de ce dernier. C’est donc La fille sans visage, une histoire complète en 6 planches originales parue dans l’album L’Heure du loup, issue des rêves de l’auteur et réélaborée par son travail artistique, qui est susceptible de venir enrichir le fonds contemporain.
Les 6 œuvres actuellement présentées à la Commission proviennent d’un don effectué par Rachel Deville, en complément à l’acquisition de La fille sans visage. Destinées à documenter et éclairer le processus de création de l‘auteur, elles se rapportent pour partie seulement à ce dernier opus, mais également à trois récits partie prenante d’un ouvrage à paraître, Rêves, à nouveau consacré de façon explicite à la thématique de l’onirisme.
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
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Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
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