jubé - tribune - balcon - MAH.1896.4.18.1

Partie centrale du balcon de la tribune du jubé (en 3 parties), incurvée vers l'arrière et constituée d'au moins 23 blocs de pierre de dimensions variables. La face est ornée au centre d'un ostensoir dont le soleil est surmonté d'une croix. De part et d'autre  sont sculptés des rinceaux de feuilles, dont des feuilles d'acanthe  et de chêne avec des glands rappelant les ornements des corbeilles. La bordure supérieure est décorée d'un bandeau plat souligné de moulures, tandis que le revers non sculpté est simplement souligné en partie supérieure d'un jeu de moulures en creux. Un bloc de pierre a été placé à l'arrière afin de permettre une assise au socle du bouquet lors de l'installation dans le jardin.

9, place Gambetta (cœur de ville)

17310 Saint-Pierre-d’Oléron

Ouvert - dimanche : 14h - 18h

9, place Gambetta (cœur de ville)

17310 Saint-Pierre-d’Oléron

Ouvert - dimanche : 14h - 18h

9, place Gambetta (cœur de ville)

17310 Saint-Pierre-d’Oléron

Ouvert - dimanche : 14h - 18h


Caractéristiques

Numéro d’inventaire
MAH.1896.4.18.1
Domaine
sculpture - architecture - arts - ethnologie
Dénomination
jubé - tribune - balcon
Lieu de découverte - de collecte
La Rochelle (Charente-Maritime, ville)
Date de découverte
Après 1872
Type de découverte
démolition
Précisions sur la collecte

Provient du jubé de la Chapelle des Carmes qui appartenait au couvent construit en 1676-1677.

Date d'exécution
1677
Siècle ou millénaire
3e quart 17e siècle
Précisions sur la genèse
Etablis à La Rochelle à la fin du 13e siècle, les carmes construisirent, dans le quartier du Perrot, un monastère qui fut rasé en 1556, sur ordre royal, pour laisser place à une citadelle. Ils s'installèrent alors à l'hôpital Saint-Julien, puis durent émigrer lors des luttes religieuses. Revenus en 1628, ils reprirent leurs anciennes possessions, qui étaient alors une place nue, et construisirent leur nouveau couvent, de 1645 à 1665, et une chapelle, en 1676 et 1677. En 1791, leur couvent devint propriété nationale, puis entrepôt de douane en 1808, puis marché au poisson en 1841 (occupant d'abord le jardin, puis le cloître et la chapelle après le transfert des douanes dans l'église Saint-Nicolas en 1887). En 1896, ce marché fit l'objet d'une presque totale reconstruction, par Corbineau, qui ne conserva du couvent que la façade de la chapelle et les arcades du cloître et aménagea une vaste halle, dotée d'une nouvelle façade rue Saint-Jean. En 1957, le marché au poisson alla s'installer dans une nouvelle halle édifiée le long du bassin à flot extérieur, l'ancien encan devint alors salle de sport, avant les aménagements de 1980, par J.-P. Boutet, pour en faire la maison de la culture. Des pierres sculptées provenant de la chapelle ont été déposées dans le jardin du musée d'Orbigny et des monuments funéraires à la bibliothèque municipale.
Matière
calcaire
Technique
ronde bosse
Dimensions et formes
H. 93 ; l. 352 ; E. 24
Sujet représenté
balcon - rinceau - feuille de chêne - feuille d'acanthe - soleil orn - ostensoir - croix - gland fruit
Localisation de l'objet
musée d'Orbigny-Bernon (La Rochelle, bât.)
Propriétaire, type de propriété
La Rochelle, propriété de la commune
Mode d'acquisition par le musée, date d'acquisition
mode d'acquisition inconnu, 1896
Service gestionnaire
musées d'Art et d'Histoire de La Rochelle
Lieu de découverte
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Date de découverte
1872
Type de découverte
démolition
Précisions sur la découverte

Provient du jubé de la Chapelle des Carmes qui appartenait au couvent construit en 1676-1677.


Mentions légales

Mention légale
© Alienor.org, musées d'Art et d'Histoire de La Rochelle

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