La sépulture gallo-romaine a été découverte en 1967.  Le site a été mis au jour de façon fortuite par M. Rigomier au cours de travaux d'adduction d'eau dans la vallée du Pamproux, au-dessus du petit pont romain qui dessert le village de La Liborlière, dans la propriété de Mme Vandier (section F, 2e feuille, parcelle W 852). La pelleteuse utilisée pour les travaux déplace diverses dalles dont deux, en trapèze, jointes, l'une de 1,05 m et 0,85 de long, l'autre de 0,80 et 0,65, toutes deux de largeurs 0,75 et 0,70. Elles recouvrent une sépulture romaine par incinération formée d'un chapiteau dorique avec partie de sa colonne, creusé et recouvert d'une pierre semi-ovoïde, mouluré à la base d'un quart de boudin et aussi évidé. Un trou dans le sol est ménagé et rempli de cendres. Le couvercle est scellé par des brides de fer ; dans le sarcophage, une urne de verre bleuté intacte, de forme prismatique à 4 côtés (type 8 de Morin-Jean), mesurant 0,30 de hauteur totale, dont 0,065 de goulot circulaire, 0,15 de base carrée et 0,08 d'entrée avec une anse peignée. Le sondage organisé par M. Boisset a permis de retrouver dans le sol voisin, cinq autres bouteilles en verre bleuté de formes diverses, en verre circulaires ou carrées avec goulots ronds ou simples ou du type œnochoé, trois ou quatre bols dont un verre blanc à décor d'ovales incisés, et une urne. L’ensemble, daté du IIe siècle

Ces œnochoés à bec trilobés et anse travaillée appartiennent à la catégorie des vases inspirés du répertoire des orfèvres et des bronziers.

L'utilisation usuelle de récipient précède le remploi en tant qu'offrande funéraire.