Il s'agit d'une cuillère en os. L'ustensile se caractérise par une cuilleron circulaire et un manche fin dont l'extrémité est cassée.
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
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17310 Saint-Pierre-d’Oléron
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La découverte fortuite de la sépulture gallo-romaine de Gourgé a été faite durant le mois d’octobre 1861 par un journalier, M. Brossard, au cours de travaux de plantation de pieds de vigne dans un champ situé sur une colline, au commencement de la pente jusqu’au cours d’eau le Thouet situé en contrebas (parcelle numéro 46 du plan cadastral de la commune). Un nombre important d’objets fut mis au jour : deux meules d’un moulin à bras et des vases situés sous une couche de tuiles à rebords et de tuiles convexes qui semblaient les recouvrir volontairement. Seulement quelques vestiges sont sortis intacts de cette extraction. Les céramiques ont été découvertes dans une sorte de « puits » qui semblait avoir été creusé pour les recevoir. Certains des objets sont en terre commune rouge, grise ou blanche. Plusieurs cruches portent le nom de leur potier, gravé grossièrement sur la panse.
L’urne cinéraire chargée de recevoir les cendres du défunt n’a pas pu être identifiée en raison de l’absence, à l’intérieur des poteries, de restes d’ossements. Cependant, un des vases, plus grand que les autres, avec une large ouverture, aurait pu jouer ce rôle.
L’identification du site comme sépulture gallo-romaine est attribuée à MM. Boreau et Ledain, chargés d’acquérir les vestiges au nom de la Société de Statistique des Deux-Sèvres. L’étude des styles et des pâtes utilisées a permis de situer la datation des objets découverts dans la deuxième moitié du IIe siècle ou le début du siècle suivant.
Différentes fonctions ont pu être données à cette cuillère. La forme circulaire du cuilleron indique un "cochlear" (latin), destiné à manger des escargots, des œufs et des coquillages. Le manche brisé se terminait par une pointe qui servait à percer la coquille des œufs.
D'autres attributions évoquent un cuillère à fard.
La découverte fortuite de la sépulture gallo-romaine de Gourgé a été faite durant le mois d’octobre 1861 par un journalier, M. Brossard, au cours de travaux de plantation de pieds de vigne dans un champ situé sur une colline, au commencement de la pente jusqu’au cours d’eau le Thouet situé en contrebas (parcelle numéro 46 du plan cadastral de la commune). Un nombre important d’objets fut mis au jour : deux meules d’un moulin à bras et des vases situés sous une couche de tuiles à rebords et de tuiles convexes qui semblaient les recouvrir volontairement. Seulement quelques vestiges sont sortis intacts de cette extraction. Les céramiques ont été découvertes dans une sorte de « puits » qui semblait avoir été creusé pour les recevoir. Certains des objets sont en terre commune rouge, grise ou blanche. Plusieurs cruches portent le nom de leur potier, gravé grossièrement sur la panse.
L’urne cinéraire chargée de recevoir les cendres du défunt n’a pas pu être identifiée en raison de l’absence, à l’intérieur des poteries, de restes d’ossements. Cependant, un des vases, plus grand que les autres, avec une large ouverture, aurait pu jouer ce rôle.
L’identification du site comme sépulture gallo-romaine est attribuée à MM. Boreau et Ledain, chargés d’acquérir les vestiges au nom de la Société de Statistique des Deux-Sèvres. L’étude des styles et des pâtes utilisées a permis de situer la datation des objets découverts dans la deuxième moitié du IIe siècle ou le début du siècle suivant.