Détails des regalia : insignes militaires et traditionnels des vétérans comanches
- MNM.2014.1.1.22
Leistner Rita
Photographie faisant partie d'un ensemble réalisé par l'artiste canadienne Rita Leistner à l'occasion d'une commande pour les jeux olympiques de Vancouver en 2012 (Edward Curtis Project). L'artiste s'est employée à représenter les Amérindiens essentiellement de la côte nord-ouest du Canada dans leur monde d'aujourd'hui et leur rapport à leur identité ancestrale. Cette quadruple photographie représente Lanny et Shelley Asepermy. Les costumes traditionnels sont souvent des mélanges de l'ancien et du moderne. Ceci se voit dans les costumes des vétérans comanches. Comme l'artiste comanche Timothy Nevaquaya l'a expliqué à la photographe : "C'est réémergence. Lorsqu'on regarde les vestes portées par les vétérans comanches, on voit qu'elles sont basées sur ce que portaient les guerriers comanches - le perlage et la décoration sont des signes du passé mais ils disent aussi d'où la personne vient aujourd'hui". Le vétéran comanche Lanny Asepermy a ajouté : "On ne sait pas exactement ce que les guerriers comanches portaient comme décoration et ce que nous savons vient pour la plupart des peintures du XIXe siècle et des photographies d'Edward Curtis.
La seconde série de 2 photos représente des détails de la coiffe de Krista Nicole Hubbard et Tim, le frère de Sonny Nevaquaya, un flûtiste comanche de grande renommée et vétéran de la guerre du Vietnam. Pendant que Tim son frère parlait, le son de la flûte de Sonny résonnait dans la salle - musique que lui a enseignée son célèbre père, Doc Tate Nevaquaya, souvent donné comme étant à l'origine de la renaissance de la flûte traditionnelle dans les années soixante-dix, après plusieurs années d'interdiction par les lois des gouvernements coloniaux américains. "Ce grand malentendu concernant notre mode de vie est pareil à la flûte," a dit Tim. "Si les coloniaux avaient pu comprendre ce merveilleux instrument, ils ne l'auraient jamais supprimé et on ne peut pas imaginer ce qui aurait pu arriver si la flûte et sa musique n'avaient pas été perdues. Cela dit, je pense qu'aujourd'hui nous sommes sur la bonne voie".
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
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Ouvert - dimanche : 14h - 18h
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Ouvert - dimanche : 14h - 18h
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