Transcription des inscriptions
Augte. Lemoine fecit
Imp. Lemercier et Cie.Paris
Pierson photog
Le Gal. Allard
Source de la représentation
Allard (Nelzir) 1798-1877. Né à Parthenay le 27 octobre 1798, fils de Michel-Ange et de Catherine-Henriette Thibault, il fait ses études à Polytechnique dès 1815 dans une promotion qui est licenciée l’année suivante par les Bourbon. Il entre à l’école d’application du génie de Metz en 1817 et en sort sous-lieutenant le 1er octobre 1819. Il est nommé lieutenant en 1820, capitaine en 1825 et participe aux travaux d’agrandissement des places de Toulon et Perpignan. Il prend part à la campagne d’Alger en 1830 et, l’année suivante, devient aide de camp du général Valaze et travaille aux fortifications de Paris. N’étant encore que capitaine, il se présente aux élections législatives de 1837 qu’il remporte comme candidat constitutionnel et siège dans les rangs de la majorité. Devenu chef de bataillon dans l’arme du Génie en 1840, sa nomination entraîne de nouvelles élections. Il est aussitôt réélu avec une forte majorité, tout comme en 1842 et en 1846. Il collabore à de nombreux projets militaires, routiers et ceux établissant les lignes de chemin de fer. Il est nommé officier de la Légion d’honneur le 19 avril 1843. Réélu député le 15 juin 1844, il devient directeur par intérim des fortifications de Paris en 1846. Nommé colonel du génie en février 1847, il est réélu député le 7 avril suivant. Après la révolution de 1848 qui lui fait perdre son siège de député, il reprend le service actif et commande la première division militaire, puis la direction du génie à Nantes en 1849. Il est nommé général de brigade en 1852 et membre du Conseil général la même année. Il devient commandeur de la Légion d’honneur en 1855, il est promu général de division en 1857. Il est alors nommé président de la section de la guerre, de la marine et des colonies au Conseil d’État. Il est, à ce titre, chargé de soutenir les projets de loi relevant de la défense devant le corps législatif. Maire de La Chapelle-Bertrand de mai 1871 à 1877. Élu conseiller général en 1864 avec 1 888 voix contre 72 à son rival, il prend aussitôt la place de président. En 1876, étant toujours président du Conseil général des Deux-Sèvres, il pose sa candidature comme bonapartiste à la Chambre des députés. Il obtient la majorité dans l’arrondissement de Parthenay et siège parmi les membres du parti de l’Appel au peuple. Le 7 mars 1877, comme doyen d’âge, il préside la Chambre des députés. Votant constamment contre la République au sein de sa minorité, il ne peut se représenter au suffrage de ses électeurs à cause de son mauvais état de santé. Il décède à Passy le 23 octobre 1877 et une cérémonie officielle a lieu le 15 novembre en l’église Saint-Laurent. Il avait épousé Camille Anne Mercier. Son nom est donné à une rue et à une caserne aujourd’hui disparue. En 1861, lors de l’enquête d’utilité publique concernant la construction de la ligne de chemin de fer Nantes-Poitiers, cela fait douze ans qu’il ne ménage pas sa peine pour faire aboutir ce projet. Régulièrement, il intervient auprès des ministres pour que d’autres lignes de chemin de fer passent par Parthenay. Il a laissé un livre portant comme titre : Souvenirs d’une vie militaire, politique et administrative (1871). Il est inhumé à La Chapelle-Bertrand où il possédait le château de La Touche-Orry.