bracelet d'alliance - 012.1.102
bracelet en bronze fondu à la cire perdue de forme ronde ponctué de trois boules encadrées de lignes ciselées.

9, place Gambetta (cœur de ville)

17310 Saint-Pierre-d’Oléron

Ouvert - dimanche : 14h - 18h

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17310 Saint-Pierre-d’Oléron

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Caractéristiques

Numéro d’inventaire
012.1.102
Domaine
bijou - ethnologie
Dénomination
ornement
Titre
bracelet d'alliance
Nombre d’exemplaire
1
Lieu de découverte - de collecte
Cameroun (Afrique, pays)
Date de découverte
vers 01.01.1800
Précisions sur la collecte
Collecté par Jean-Gabriel Gauthier en pays fali.
Lieu de création - d'exécution
Cameroun (Afrique, pays)
Date d'exécution
avant 01.01.1800
Utilisateur
Fali
Utilisation
bijou
Précisions sur l'utilisation
Objet très rare, le village de Toro a conservé son bracelet d'alliance avec le village de Ngoutchoumi. Cet objet en bronze fondu à la cire perdue datant probablement de la fin du XVIIIème siècle ou du début du XIXème siècle est de provenance inconnue, car les Fali ne pratiquent pas cette technique. Ce bracelet mâle (trois boules) était couplé avec un bracelet femelle (à quatre boules, aujourd'hui perdu) appartenant au village de Ngoutchoumi (l'addition des deux chiffres forme le sept, le chiffre parfait). Il a été offert en février 1970 par le chef de Toro à Jean-Gabriel Gauthier pour sceller la réconciliation entre les deux villages.

Bien que des structures d'organisation étatique et nationale aient été imposées, les Fali, comme d'autres groupes du Nord Cameroun ont conservé pour leur usage interne une organisation politique plus ancienne. Les tribus, parmi lesquelles on distingue les clans nobles ni haya, les clans d'hommes libres et de guerriers ni fulia et les clans du bas ni palala (esclaves et étrangers) possèdent chacun à leur tête un chef, qui est l'aîné du lignage aîné de chaque clan. Le chef de tribu n'a cependant pas le pouvoir réel qui est entre les mains du wun voli (chef de guerre) élu dans un clan noble auquel cette dignité est attachée. Il n'existe qu'un seul wuno (chef) par village qui est aussi un chef spirituel. Dans le cas d'une entrée en guerre, cette décision n'était prise qu'avec l'accord de tous les chefs de clans.
L'administration provinciale s'appuie sur ces structures pour exercer son autorité. Elle le fait directement quand les villages ont échappé à la tutelle des peuls ou indirectement par l'intermédiaire des sultans (lamibé) dans le cas contraire.
En fait, aujourd'hui, le chef traditionnel n'a qu'un pouvoir moral. Les relations avec l'administration se font par l'intermédiaire d'un chef administratif élu. Il est en général choisi dans un clan inférieur, à la rigueur dans un clan de forgerons comme c'est le cas actuellement dans le village de Ngoutchoumi.
Lieu d'utilisation
Cameroun (Afrique, pays)
Date d'utilisation
avant 01.01.1800
Matière
bronze
Technique
fonte
Dimensions et formes
D. 12,3
Localisation de l'objet
Le Musée d'Angoulême (Angoulême, bât.)
Propriétaire, type de propriété
Angoulême, propriété de la commune
Mode d'acquisition par le musée, date d'acquisition
don, 2011
Service gestionnaire
Lieu de découverte
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Date de découverte
01.01.1800
Précisions sur la découverte
Collecté par Jean-Gabriel Gauthier en pays fali.

Mentions légales

Mention légale
© Alienor.org, Le Musée d'Angoulême

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