Il s'agit d'une coupe côtelée en verre millefiori à motifs de mosaïque composite formés à partir de sections polygonales d'une baguette composite unique dans un fond vert avec une spirale jaune et point central en rouge et d'une seconde baguette à fond vert avec points jaune et point central en rouge Les segments coupés de ces cannes sont irréguliers.
Ce type de verre polychrome est obtenu suivant la technique dite millefiori (mille fleurs), couramment pratiquée par les artisans verriers hellénistiques et romains à partir du troisième siècle avant J.-C. Sa fabrication consistait d’abord à étirer des baguettes de verres colorés, puis à les tronçonner en rondelles de formes différentes. Celles-ci étaient ensuite disposées côte à côte sur un support de céramique tout en ébauchant la forme de l’objet à créer. L’ensemble était ensuite chauffé à haute température afin d’agglomérer les différentes pièces de cette mosaïque entre elles par fusion. Après refroidissement, la surface multicolore et plane ainsi obtenue était posée sur une forme reproduisant l’aspect de la pièce à reproduire, et à nouveau portée au four. La pièce de verre se ramollissait alors, épousant son modèle pour obtenir, par exemple, un bol. En général, l’objet ainsi obtenu était encore poli intérieurement et extérieurement afin de parfaire son aspect.
La phiale est incomplète. Plusieurs fragments ont été recollés. Les lacunes ont été comblées par un plâtre peint vert foncé.
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
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Ouvert - dimanche : 14h - 18h
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17310 Saint-Pierre-d’Oléron
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Cette sépulture gallo-romaine a été découverte sur le territoire de la commune de Bessines (au lieu-dit Les Guérin-gousses, parcelle n° 50, section D du cadastre), au mois d’août 1973, à l’occasion de travaux de terrassement pour la construction d’un magasin à la sortie sud-ouest de Niort. La sépulture se situait à 3 km du centre de la boucle de la Sèvre Niortaise, où se localisent les quartiers antiques de Niort. L'emplacement correspond à une zone relativement basse et humide, à 80 m à l'est du bord de la route nationale 11, mais aussi à 150 m à l'ouest d'un chemin paraissant fort ancien (conduisant à Saint-Symphorien).
Après mise au jour de la partie supérieure et ouverture par les ouvriers, le sarcophage fut détouré à la pelle mécanique, avec réserve d'une gaine de terre pour éviter la détérioration de la pierre. Cette opération fit apparaître le long du côté est des éléments mobiliers, tranchés par la pelleteuse. Ces vestiges furent remarqués par des visiteurs qui pratiquèrent des sapes dans la gaine de terre et récupérèrent ainsi un important matériel. Ce n’est qu’après ce pillage que l’équipe de fouilles put s’occuper du sauvetage de cette sépulture. Un appel à témoin dans la presse locale a permis rapidement de retrouver l'ensemble des vestiges emportés clandestinement.
Cette sépulture gallo-romaine a été découverte sur le territoire de la commune de Bessines (au lieu-dit Les Guérin-gousses, parcelle n° 50, section D du cadastre), au mois d’août 1973, à l’occasion de travaux de terrassement pour la construction d’un magasin à la sortie sud-ouest de Niort. La sépulture se situait à 3 km du centre de la boucle de la Sèvre Niortaise, où se localisent les quartiers antiques de Niort. L'emplacement correspond à une zone relativement basse et humide, à 80 m à l'est du bord de la route nationale 11, mais aussi à 150 m à l'ouest d'un chemin paraissant fort ancien (conduisant à Saint-Symphorien).
Après mise au jour de la partie supérieure et ouverture par les ouvriers, le sarcophage fut détouré à la pelle mécanique, avec réserve d'une gaine de terre pour éviter la détérioration de la pierre. Cette opération fit apparaître le long du côté est des éléments mobiliers, tranchés par la pelleteuse. Ces vestiges furent remarqués par des visiteurs qui pratiquèrent des sapes dans la gaine de terre et récupérèrent ainsi un important matériel. Ce n’est qu’après ce pillage que l’équipe de fouilles put s’occuper du sauvetage de cette sépulture. Un appel à témoin dans la presse locale a permis rapidement de retrouver l'ensemble des vestiges emportés clandestinement.