porte bébé Row Ham - 012.1.52
Fali
Porte bébé constitué d'une peau de chèvre ornée de pendeloques de tiges de graminée pyrogravées et de perles en plastique terminées par des cauris et des pièces de monnaies percées. Un grelot en fer forgé est également fixé à l'objet.

9, place Gambetta (cœur de ville)

17310 Saint-Pierre-d’Oléron

Ouvert - dimanche : 14h - 18h

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Caractéristiques

Numéro d’inventaire
012.1.52
Domaine
costume - accessoires du costume - ethnologie
Titre
porte bébé Row Ham
Nombre d’exemplaire
1
Lieu de découverte - de collecte
Cameroun (Afrique, pays)
Date de découverte
entre 01.01.1958 et 31.12.1962
Précisions sur la collecte
Collecté par Jean-Gabriel Gauthier lors de ses missions en pays fali, au Nord Cameroun, massif du Kangou.
Auteur, exécutant
Fali - ethnie
Lieu de création - d'exécution
Cameroun (Afrique, pays)
Date d'exécution
entre 01.01.1958 et 31.12.1962
Utilisateur
Fali
Précisions sur l'utilisation
Les peaux animales sont thésaurisées car certaines comme les peaux de chèvre, de mouton ou de petit gibier sont monnayables tandis que les peaux de boeuf servent aux cérémonies funéraires. Tous les chefs de foyer conservent près de leur habitation des peaux de boeuf qui peuvent demeurer là, suspendues à des branches d'arbres pendant plusieurs années. En cas d'utilisation, elles sont mises à tremper pendant plusieurs heures et transformées en larges lanières pour envelopper le mort.

Jusque dans les années 1980, les femmes faisaient usage de porte-bébé raw ham ("berce bébé") confectionnés dans des peaux de chèvre. Portés sur le dos ils étaient attachés sur la poitrine par les pattes souvent renforcées par une tresse de fibres végétales : les pattes inférieures s'attachaient autour de la taille et les pattes supérieures l'une sous l'aisselle et l'autre sur l'épaule, nouées ensuite sur le devant (bandoulière).
Les femmes les fabriquaient pendant leur 1ère grossesse. Le père sacrifiait et mangeait la chèvre quand la grossesse était certaine puis il tannait la peau et la femme achevait la fabrication par l'adjonction de décorations. C'était donc une production du couple qui attestait que l'enfant était le leur.
Les ornements, nombreux, peuvent être de différentes natures, des graines et cornes d'antilope (collectées par le mari), ainsi que des grelots en fer, cornes de chèvre et une poupée en fibres de haricot et perles de verre. Le bruit des graines et grelots est destiné à éloigner les mauvais esprits. D'autres sont parés de tiges de graminées pyrogravées, cauris et perles en plastiques.
L'enfant pouvait rester dans le porte-bébé jusque vers l'âge de deux ans, même s'il marchait.
Lieu d'utilisation
Cameroun (Afrique, pays)
Date d'utilisation
entre 01.01.1958 et 31.12.1962
Matière
peau - tige de graminée - cauri - matière plastique - fer - métal
Technique
assemblé - cousu
Dimensions et formes
L.50 ; l. 60
Localisation de l'objet
Le Musée d'Angoulême (Angoulême, bât.)
Propriétaire, type de propriété
Angoulême, propriété de la commune
Mode d'acquisition par le musée, date d'acquisition
don, 2011
Service gestionnaire
Lieu de découverte
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Date de découverte
01.01.1958
Précisions sur la découverte
Collecté par Jean-Gabriel Gauthier lors de ses missions en pays fali, au Nord Cameroun, massif du Kangou.

Mentions légales

Mention légale
© Alienor.org, Le Musée d'Angoulême

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