pagne féminin tindenem - 012.1.30
Fali
Pagne féminin en fibres de tiges de haricot teintées à l'antimoine, tressées et montées sur une ceinture, elle-même ornée de perles de verre rouges et jaunes et de cauris.

9, place Gambetta (cœur de ville)

17310 Saint-Pierre-d’Oléron

Ouvert - dimanche : 14h - 18h

9, place Gambetta (cœur de ville)

17310 Saint-Pierre-d’Oléron

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Caractéristiques

Numéro d’inventaire
012.1.30
Domaine
costume - accessoires du costume - ethnologie
Titre
pagne féminin tindenem
Nombre d’exemplaire
1
Lieu de découverte - de collecte
Cameroun (Afrique, pays)
Date de découverte
avant 01.01.1980
Précisions sur la collecte
Collecté par Jean-Gabriel Gauthier lors de ses missions en pays fali, au Nord Cameroun.
Auteur, exécutant
Fali - ethnie
Lieu de création - d'exécution
Cameroun (Afrique, pays)
Date d'exécution
avant 01.01.1980
Précisions sur la genèse
Une fois la récolte des haricots faite, les tiges étaient mises à rouir (après les avoirs fait sécher en fagot sur le toit des cases) pendant environ deux ou trois jours dans un mélange d'eau et de cendres. On les sortait puis on les rinçait avant de les passer, tige par tige, entre les dents pour éplucher et dégager les fibres (les dents des Fali étaient alors taillées en pointe). Les fibres étaient ensuite mises à sécher sur un plateau en vannerie puis on tordait ensemble plusieurs fibres pour faire une cordelière. La cordelière prête, elle était mise de côté en attendant que l'on ait assez de cordelières pour faire un pagne. Chaque cordelière est attachée à une ceinture en fibres de haricot. La cordelière à l'intérieur de la ceinture est probablement en écorce de baobab.
C'était une activité féminine de saison sèche.
Chaque femme fabriquait ses pagnes mais aidait aussi ses proches, leur confection devenant ainsi un travail collectif.
Utilisateur
Fali
Précisions sur l'utilisation
Les femmes portaient jusque dans les années 1980, de l'adolescence à la mort, des pagnes tindenem en fibres de tiges de haricots (vigna unguiculata) teintées ou non à l'antimoine ou à l'ocre et ornés ou non de perles de verre rouges et jaunes et de cauris. La partie courte est pour l'avant et la longue pour l'arrière, il est noué sur le côté avec des liens en fils de coton.
Leur fabrication a cessé dans les années 1975 au profit des pagnes de cotonnades. Cette dernière était particulièrement longue.
Les cauris (objet de prestige) pouvaient être offerts à la jeune fille par sa mère et à une femme mariée par son mari. Les perles sont achetées par brin de couleur sur les marchés, autrefois en verre elles tendent à être de plus en plus largement remplacées par des perles de même couleur en plastique.
Lieu d'utilisation
Cameroun (Afrique, pays)
Date d'utilisation
avant 01.01.1980
Matière
fibre végétale - écorce - perle fine - coton - cauri - laine
Technique
tresse - teinté
Dimensions et formes
L. 24 ; l. 68
Localisation de l'objet
Le Musée d'Angoulême (Angoulême, bât.)
Propriétaire, type de propriété
Angoulême, propriété de la commune
Mode d'acquisition par le musée, date d'acquisition
don, 2011
Service gestionnaire
Lieu de découverte
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Date de découverte
01.01.1980
Précisions sur la découverte
Collecté par Jean-Gabriel Gauthier lors de ses missions en pays fali, au Nord Cameroun.

Mentions légales

Mention légale
© Alienor.org, Le Musée d'Angoulême

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