gobelet - 2013.0.11.504
Ce gobelet en terre cuite, à engobe noir, a une paroi lisse à reflets métalliques.

9, place Gambetta (cœur de ville)

17310 Saint-Pierre-d’Oléron

Ouvert - dimanche : 14h - 18h

9, place Gambetta (cœur de ville)

17310 Saint-Pierre-d’Oléron

Ouvert - dimanche : 14h - 18h

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Caractéristiques

Numéro d’inventaire
2013.0.11.504
Domaine
archéologie - céramique
Dénomination
gobelet
Nombre d’exemplaire
1
Lieu de découverte - de collecte
Date de découverte
entre 01.02.1881 et 31.10.1883
Type de découverte
fouilles programmées
Inventeur de l’objet
La Croix Camille de
Précisions sur la collecte
L'ensemble gallo-romain de Sanxay, situé à une vingtaine de km au sud-ouest de Poitiers par la route de la Torchaise a connu plusieurs campagnes de fouilles. Les premières traces de fréquentation du temple remontent à la fin du Ier siècle av. J.-C. (monnaies attestant une fréquentation du site du temple octogonal) début de l'ère chrétienne, mais c'est dès le Ier siècle que se mettent en place les ensembles monumentaux et l'organisation générale du site, sans doute en relation avec le développement de la cité des Pictons et de sa capitale, Lemonum (Poitiers). Le site décline dans la seconde moitié du IIIe siècle pour être progressivement abandonné au IVe siècle. Sa renaissance est essentiellement due aux fouilles du Père Camille de La Croix. En février 1881, à l'instigation d'un propriétaire de Sanxay, il se rendit sur place et entreprit aussitôt des fouilles, à ses propres frais, jusqu'en octobre 1883. La plupart des terrains fouillés ayant été loués et aucune subvention n'étant suffisante pour les racheter, il fallut les remblayer. De nouvelles fouilles eurent lieu en 1938 dans la cella du temple et dans le portique sud. Entre 1975-1976, F. Jeangène y effectua onze sondages. En 1985, J.-C. Papinot fit exécuter de nouvelles fouilles, notamment des prospections magnéto-telluriques artificielles, révélant des constructions dans une zone non fouillée (nord de la maison 7). Pierre Aupert entreprit de nouvelles fouilles dans le sanctuaire thermal en 1985, puis dans le temple à partir de 1988.
Il faut replacer Sanxay dans le contexte des sanctuaires ruraux. Ce site devait correspondre à un lieu de culte celtique qui fut "monumentalisé" à l'époque romaine, en rapport avec un centre de cure thermale. Trois monuments se dégagent par leur importance: le théâtre qui comporte une orchestra circulaire, et le sanctuaire thermal (dit balnéaire au XIXe siècle), de l'autre côté de la rivière. C'est dans cette zone que les plus récentes fouilles ont apporté le plus de modifications dans l'interprétation du site. A l'origine existait un sanctuaire entouré d'un vaste portique. Ce rôle de sanctuaire se précise au cours du Ier siècle avec des compléments, en particulier un grand temple à double cella, sanctuaire d'un couple divin dont l'identification reste problématique, mais qui pourrait être en relation avec la végétation et les eaux. Au IIe siècle sont construits deux thermes à fonction curative, au nord-est et au nord-ouest du sanctuaire dont les divinités assuraient la santé des curistes. Au cours de ce même siècle, la fonction thermale, essentiellement fondée sur des bains chauds, prend de l'ampleur jusqu'à gagner le temple double, transformé aussi en salles thermales, et complété par une troisième salle à l'est.
Ce contexte religieux se retrouve dans un troisième monument, le temple octogonal à plan centré, d'origine celtique avec une galerie centrale cruciforme. La présence d'une source dans la cella permet d'identifier ce temple comme un sanctuaire des eaux, ce qui est en parfaite conformité avec l'existence des thermes. Un souterrain donnait accès depuis l'intérieur du temple à la galerie cruciforme, peut-être pour une utilisation de type divinatoire, mais aussi pour servir de passage à la source canalisée jusqu'à un bassin: ce souterrain devait être un élément des pratiques cultuelles du temple.
Époque, datation, style et mouvement
époque romaine
Lieu d'utilisation
Matière
terre cuite
Dimensions et formes
H. 4,73 ; l. 4,3 ; E. 0,43
Localisation de l'objet
conservation des musées de la Ville de Poitiers et de la Société des Antiquaires de l'Ouest (Poitiers, bât.)
Propriétaire, type de propriété
Poitiers, propriété de la commune
Mode d'acquisition par le musée, date d'acquisition
don, 1886
Service gestionnaire
Musée de la Ville de Poitiers et de la Société des Antiquaires de l'Ouest
Précisions administratives
Délibération du Conseil municipal du samedi 27 juillet 1912 : transfert du mobilier Sanxay - fouilles de La Croix au musée de la Société des antiquaires de l'Ouest.
Ancienne appartenance
La Croix Camille de - entre 01.01.1881 et 01.01.1886
Inventeur de l'bjet
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Lieu de découverte
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Date de découverte
01.02.1881
Type de découverte
fouilles programmées
Précisions sur la découverte
L'ensemble gallo-romain de Sanxay, situé à une vingtaine de km au sud-ouest de Poitiers par la route de la Torchaise a connu plusieurs campagnes de fouilles. Les premières traces de fréquentation du temple remontent à la fin du Ier siècle av. J.-C. (monnaies attestant une fréquentation du site du temple octogonal) début de l'ère chrétienne, mais c'est dès le Ier siècle que se mettent en place les ensembles monumentaux et l'organisation générale du site, sans doute en relation avec le développement de la cité des Pictons et de sa capitale, Lemonum (Poitiers). Le site décline dans la seconde moitié du IIIe siècle pour être progressivement abandonné au IVe siècle. Sa renaissance est essentiellement due aux fouilles du Père Camille de La Croix. En février 1881, à l'instigation d'un propriétaire de Sanxay, il se rendit sur place et entreprit aussitôt des fouilles, à ses propres frais, jusqu'en octobre 1883. La plupart des terrains fouillés ayant été loués et aucune subvention n'étant suffisante pour les racheter, il fallut les remblayer. De nouvelles fouilles eurent lieu en 1938 dans la cella du temple et dans le portique sud. Entre 1975-1976, F. Jeangène y effectua onze sondages. En 1985, J.-C. Papinot fit exécuter de nouvelles fouilles, notamment des prospections magnéto-telluriques artificielles, révélant des constructions dans une zone non fouillée (nord de la maison 7). Pierre Aupert entreprit de nouvelles fouilles dans le sanctuaire thermal en 1985, puis dans le temple à partir de 1988.
Il faut replacer Sanxay dans le contexte des sanctuaires ruraux. Ce site devait correspondre à un lieu de culte celtique qui fut "monumentalisé" à l'époque romaine, en rapport avec un centre de cure thermale. Trois monuments se dégagent par leur importance: le théâtre qui comporte une orchestra circulaire, et le sanctuaire thermal (dit balnéaire au XIXe siècle), de l'autre côté de la rivière. C'est dans cette zone que les plus récentes fouilles ont apporté le plus de modifications dans l'interprétation du site. A l'origine existait un sanctuaire entouré d'un vaste portique. Ce rôle de sanctuaire se précise au cours du Ier siècle avec des compléments, en particulier un grand temple à double cella, sanctuaire d'un couple divin dont l'identification reste problématique, mais qui pourrait être en relation avec la végétation et les eaux. Au IIe siècle sont construits deux thermes à fonction curative, au nord-est et au nord-ouest du sanctuaire dont les divinités assuraient la santé des curistes. Au cours de ce même siècle, la fonction thermale, essentiellement fondée sur des bains chauds, prend de l'ampleur jusqu'à gagner le temple double, transformé aussi en salles thermales, et complété par une troisième salle à l'est.
Ce contexte religieux se retrouve dans un troisième monument, le temple octogonal à plan centré, d'origine celtique avec une galerie centrale cruciforme. La présence d'une source dans la cella permet d'identifier ce temple comme un sanctuaire des eaux, ce qui est en parfaite conformité avec l'existence des thermes. Un souterrain donnait accès depuis l'intérieur du temple à la galerie cruciforme, peut-être pour une utilisation de type divinatoire, mais aussi pour servir de passage à la source canalisée jusqu'à un bassin: ce souterrain devait être un élément des pratiques cultuelles du temple.

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© Alienor.org, Musée de la Ville de Poitiers et de la Société des antiquaires de l'Ouest

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