batteuse - 2012.0.350

L'appareil repose sur quatre pieds en bois assemblés par tenons et mortaises sur lequel repose un plateau, en deux parties amovibles, en bois, surmonté de la machinerie en métal. Des éléments plastiques servent de cache sur cette dernière. L'ensemble est activé par une manivelle reliée à un engrenage central activant le mécanisme. La partie en bois de protection amovible est peinte en noir avec un liseré rouge.

9, place Gambetta (cœur de ville)

17310 Saint-Pierre-d’Oléron

Ouvert - dimanche : 14h - 18h

9, place Gambetta (cœur de ville)

17310 Saint-Pierre-d’Oléron

Ouvert - dimanche : 14h - 18h

9, place Gambetta (cœur de ville)

17310 Saint-Pierre-d’Oléron

Ouvert - dimanche : 14h - 18h


Caractéristiques

Numéro d’inventaire
2012.0.350
Domaine
agriculture - élevage - ethnologie
Autre(s) numéro(s)
000.04.19
Dénomination
batteuse
Appellation historico-commerciale
batteuse à bras
Appellation vernaculaire
appareil à creve-sots
Nombre d’exemplaire
1
Lieu de découverte - de collecte
Île d'Oléron (Charente-Maritime, île) : Oléron (Charente-Maritime, île)
Lieu de création - d'exécution
Bourgogne-Franche Comté (France, rég.)
Haute-Saône (Franche-Comté, dpt.)
Date d'exécution
avant 01.01.1920
Siècle ou millénaire
1er quart 20e siècle - 4e quart 19e siècle
Précisions sur la genèse

cet appareil remplace les fléaux à la fin du 19e siècle et sera abandonné dans les années 1920 lors de l'arrivée de la motorisation des outils agricoles.

Précisions sur la datation
"Fonderie acquise par Charles Millot en 1856. Propriétaire d'une fonderie à Arc-lès-Gray (étudiée IA70000338), ce dernier installe dans les nouveaux locaux une fabrique de construction mécanique. L'usine s'oriente progressivement vers la production de matériel agricole, sous la direction des fils de Charles Millot. La société Millot frères produit des batteuses, des faucheuses-moissonneuses, des presses à fourrage, des concasseurs, des coupe-racines et des pompes, mais aussi des locomobiles à vapeur de 2 à 12 ch. L'usine connaît d'importants agrandissements entre 1880 et 1888 : destructions, et construction de "maisons, hangar, écurie industrielle, pompe, grue de 2 tonnes". Un nouvel atelier de construction est édifié en 1895-1896. A partir de 1892, l'entreprise se lance dans la fabrication de moteurs fixes en grande série (pétrole, gaz, alcool ou essence), destinés à l'industrie. La gamme des moteurs à essence comprend 22 modèles, de 2 à 14 ch. En 1898, des recherches aboutissent à la réalisation d'une voiture automobile, mais cette branche est délaissée, au profit de modèles plus utilitaires (châssis de scies à ruban automobiles) qui ne perdureront pas au-delà de la première décennie du 20e siècle. Vers 1900, les Ets Millot et Cie produisent annuellement 1500 faucheuses, 150 moissonneuses-javeleuses, 900 moteurs à essence et 100 moteurs à pétrole lampant. Vers 1915, la société est renommée Anciens Etablissements Millot. Un nouvel atelier de fonderie (fonte de fer et bronze) est construit en 1926-1927. Après la Seconde Guerre mondiale, elle est reprise par la société Labourier (Mouchard, 39), qui abandonne l'activité de fonderie et maintient un atelier de fabrication de matériel agricole?"(cf.https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA00076886). « Breveté SGDG » était en France une mention légale dégageant l'État de toute responsabilité sur le bon fonctionnement effectif du dispositif breveté. Cette mention a été établie par la loi du 5 juillet 1844 art. 331, qui dispose que les brevets sont délivrés « sans examen préalable, aux risques et périls des demandeurs, et sans garantie soit de la réalité, de la nouveauté ou du mérite de l’invention, soit de la fidélité ou de l’exactitude de la description ». Cette mention a disparu en 1968 (cf. La loi du 2 janvier 1968 art. 72 abroge la loi du 5 juillet 1844, JORF du 3 janvier 1968, page 18)
Utilisation
outillage agricole
Précisions sur l'utilisation

Cette batteuse manuelle servait à battre les céréales pour en retirer le grain. L'appareil arrache le grain de l'épi à l'aide d'un rouleau muni de pointe. L'ensemble s'évacue par un plan incliné pour être par la suite traité par une autre machine (tarare) qui ventilera le tout pour récupérer les graines.

Lieu d'utilisation
Île d'Oléron (Charente-Maritime, île) : Oléron (Charente-Maritime, île)
Matière
bois - métal - matière plastique
Technique
assemblé
Dimensions et formes
H. 116 ; L. 135 ; l. 110
Type d’inscription
nom de la manufacture
Transcription des inscriptions

FONDERIE & ATELIERS DE CONSTRUCTIONS| MILLOT | Hte.SAONE | A.GRAY
SYSTEME PERNOT| N°| BREVETE S.G.D.G

Localisation de l'objet
Réserve muséale intercommunale (Dolus-d'Oléron, bât.)
Propriétaire, type de propriété
Association des amis du musée de l'île d'Oléron, propriété privée
Mode d'acquisition par le musée, date d'acquisition
mode d'acquisition inconnu, entre 01.01.1963 et 01.01.2000
Service gestionnaire
Lieu de découverte
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Mentions légales

Mention légale
© Alienor.org, Le musée de l'île d'Oléron.

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