Ce masque à l’allure médiévale avec sa protection en cotte de mailles ne date pas des croisades mais du XXe siècle. Créé initialement pour les équipages de chars britanniques il a très vite été adopté par l’armée française. Sa conception permettait aux hommes à bord des premiers chars d’assaut d’avoir le visage protégé contre les éclats qui pouvaient venir de l’extérieur comme de l’intérieur de leur véhicule.
En effet même si les balles et obus ennemis ne pénétraient pas le blindage, des éclats de celui-ci ou des rivets pouvaient être arrachés par l’énergie cinétique transmise à la coque et projetés dans l’habitacle. Les hommes à bord risquaient d’être blessés, voir tués par ces projectiles.
Il a donc très vite fallu trouver un moyen de renforcer la protection des équipages des premiers chars, et cette véritable pièce d’armure est un des éléments de réponse apportés à ce problème.
Retrouvez cet objet dans les collections du musée Georges Turpin de Parthenay
Illustration extraite du Panorama de la guerre, supplément illustré. On peut y voir un char Schneider français en plein combat.