Que nos visiteurs les plus sensibles à la cause animale nous pardonnent cet excès d’humour noir.
Mais l’objet a retenu notre attention tant il nous semble issu d’un cartoon, où le chasseur – trop bien armé – pulvériserait sa proie n’en laissant que les pattes.
Et quand on connait le soin et l’attention nécessaire pour présenter des spécimens taxidermisés, il est tout de même légitime de s’étonner de la mise en scène inhabituelle de ce pauvre aigle couronné ou du moins de ce qu’il est reste.
Peut-être, à la manière des bois ou de patte de cervidés montés sur socle, s’agit-il d’une forme de trophée ? Cela ne reste que pure supposition.
L’origine de l’objet au sein du musée a été réalisé par un don en 2015 avec plusieurs centaines d’animaux naturalisés de manière bien plus complète.