La consternation de Priam et de sa famille après le combat d'Achille et d'Hector suit précisément le chant XXII de l'Iliade d'Homère. La scène se passe sur les remparts de Troie. Dans la plaine, le corps d'Hector, mort est traîné par le char d'Achille autour des murs de la ville. A sa vue, Andromaque s'évanouit dans les bras de ses suivantes, son fils Astyanax, enfant, s'attachant désespérément à elle. Au premier plan, à droite, Priam, le vieux roi anéanti, veut réclamer aux grecs, le corps de son fils. Les prêtres et généraux troyens, ainsi que sa fille Cassandre, conscients des dangers de l'entreprise, le supplient et le retiennent. A gauche, Hécube, la mère d'Hector, effondrée, pleure dans les bras de ses filles tandis que Pâris, principal responsable du drame et de la guerre se cache le visage La mise en scène, inspirée du théâtre classique, place l'événement décisif en dehors du premier regard du spectateur. Chaque groupe placé sur une marche différente, exprime dans une sorte de crescendo, les diverses passions, à l'énoncé du drame. La douleur de l'épouse, la colère du père, les plaintes de la mère, l'angoisse des fidèles. On entend presque les acteurs s'exprimer au milieu des lamentations, des cris, le bruit du char, et des soldats (extrait de Joconde, portail des collections des Musées de France©J.C.Culas et P. Tournier, musées de Mâcon)
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
L'artiste est pensionnaire de l'Académie de France à Rome, entre 1788 et 1793, quand il conçoit l'idée de cette grande oeuvre. Il s'y prépare avec soin et les étapes importantes de sa démarche créatrice ont été conservées avec un dessin très proche de conception et très achevé au musée de Quimper, l'esquisse de Mâcon ou "le modello" de 1792 sur papier à la gouache vernie marouflés sur toile et le tableau final, daté de 1800 au musée d'Angoulême. Garnier participe au Salon de l'an IV (septembre 1795) avec l'esquisse réalisée en Italie en 1792. Il y obtient un prix d'encouragement et un atelier au Louvre, ce qui lui permet d'exécuter, aux frais de l'Etat, son sujet déjà très travaillé qu'il souhaite réaliser dans un très grand format. Achevé, il le présente au Salon de 1800 où les commentaires seront nombreux et louangeurs.(extrait de Joconde, portail des collections des Musées de France).©J.C.Culas et P. Tournier, musées de Mâcon)