Arme courte, à lame de fer montée sur une poignée en bronze. La poignée, anthropoïde, présente une fusée à moulure centrale unique et des branches de garde et de pommeau à extrémités bouletées. La tête humaine du pommeau, au nez prolongé en sourcils enroulés en spirales, est janiforme. La lame, à section en losange, porte des stigmates de mutilations paraissant volontaires. Sur une face, elle est sertie d'une barrette d'or losangique, et montre quatre alvéoles, ayant peut-être contenu d'autres incrustations disparues, dont la morphologie évoque les phases de la lune. Ces incrustations de motifs astraux se retrouvent sur un petit nombre d'épées à poignée pseudo-anthropoïde ou anthropoïde d'Europe Continentale (Kastel près de Mayence, Untermezing en Bavière, Mirebeau en Côte d'Or, épée du musée de la civilisation Gallo-Romaine à Lyon). Cette arme exceptionnelle appartenait certainement à un membre de l'élite sociale du temps. Deux autres épées à poignées anthropoïdes sont connues en Charente-Maritime : dans le sanctuaire de Muron et la tombe à char de Tesson.
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
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Épée trouvée dans des sédiments extraits du lit de la Seudre ayant servi à remblayer un champ. Elle fut découverte par l'agriculteur lors d'un labour. La lame qui était pliée avait conservé suffisamment de plasticité pour être redressée à la main. L'arme a servi de jouet aux enfants de l'inventeur avant d'être repérée par Jaques Gaillard de la Société Archéologique de Jonzac qui a négocié son acquisition pour l'association.
Épée trouvée dans des sédiments extraits du lit de la Seudre ayant servi à remblayer un champ. Elle fut découverte par l'agriculteur lors d'un labour. La lame qui était pliée avait conservé suffisamment de plasticité pour être redressée à la main. L'arme a servi de jouet aux enfants de l'inventeur avant d'être repérée par Jaques Gaillard de la Société Archéologique de Jonzac qui a négocié son acquisition pour l'association.
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