carabine - 1995.23
Manceaux Jules
Carabine système Manceaux-Vieillard version civile dite "carabine de commerce".
Il s'agit d'une arme à percussion de calibre 12 mm à chargement par la culasse mobile, amorçage séparé par capsule réglementaire. L'étanchéité de la culasse est assurée par la dilatation d'une cuvette d'acier traité, de section tronconique, à la périphérie interne de la chambre ; le verrouillage est à double sécurité. Cette carabine est équipée d'une épée baïonnette.

9, place Gambetta (cœur de ville)

17310 Saint-Pierre-d’Oléron

Ouvert - dimanche : 14h - 18h

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Caractéristiques

Numéro d’inventaire
1995.23
Domaine
armurerie - ethnologie
Autre(s) numéro(s)
15.3
Dénomination
carabine
Appellation historico-commerciale
carabine système Manceaux-Vieillard
Auteur, exécutant
Manceaux Jules - armurier
Lieu de création - d'exécution
Paris (Île-de-France, dpt.) : Seine (Île-de-France, dpt.)
Date d'exécution
après 01.01.1870
Siècle ou millénaire
3e quart 19e siècle
Utilisation
arme offensive
Précisions sur l'utilisation
Un système proposé par Messieurs Manceaux et Vieillard, armuriers à Paris fut retenu pour être mis en concurrence avec le Chassepot 1862 et la Manufacture de Châtellerault fut chargée d'en fabriquer une petite série.
L'obturation était obtenue selon le même principe de dilatation que dans le système Chassepot : la dilatation de la tête de culasse mobile en acier à l'intérieur de la chambre sous l'effet de la pression des gaz lors du départ du coup. La solution était beaucoup plus élégante techniquement. De plus ce système présentait l'avantage d'avoir un verrouillage à double sécurité qui empêchait d'ouvrir la culasse lorsque le chien était à l'arme et interdisait d'armer le chien lorsque la culasse était ouverte, et de tirer une cartouche combustible en papier raidie dans son axe par un fil de laiton, ce qui diminuait sa fragilité.
Mais le système Manceaux-Vieillard se révéla plus fragile: la dilatation de l'acier n'était pas suffisamment au point pour permettre une élasticité régulière et constante, ce qui rendait l'obturation aléatoire. Après un certain nombre de coups la culasse crachait des gaz, et les armes devaient retourner en atelier pour un réajustage des têtes de culasse.
Ce système exigeait un tel soin dans la fabrication et des tolérances d'ajustage si étroites que la fabrication en usine en grande série semblait difficile à réaliser. Les armes Manceaux-Vieillard furent donc définitivement rejetées en novembre 1864.
Néanmoins Manceaux fabriqua dans les années 1870 une carabine dite "carabine de commerce" qui fut achetée par la Garde Nationale et distribuée aux volontaires.
Matière
bois - métal
Localisation de l'objet
hôtel Sully (Châtellerault, bât.)
Propriétaire, type de propriété
Châtellerault, propriété de la commune
Mode d'acquisition par le musée, date d'acquisition
ancien fonds, avant 01.01.1983
Service gestionnaire
Précisions administratives
transfert de la gestion à la Communauté d'Agglomération du Pays Châtelleraudais le 1er janvier 2002 / Transfert de gestion à la Communauté d'agglomération de Grand Châtellerault le 1er janvier 2017

Mentions légales

Mention légale
© Alienor.org, Musées de Châtellerault

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