- 898.5.6
Bakongo (Kongo)

Cet objet est composé d'une coquille d'achatine et de matières non identifiées agglomérées à une résine végétale.

Les nkisis sont, culturellement, les « objets » auxquels les Africains attribuent une double fonction : d’une part, celle de « médicament » pour leurs vertus thérapeutiques ; de l’autre, le pouvoir magique de réaliser certains désirs conscients.

9, place Gambetta (cœur de ville)

17310 Saint-Pierre-d’Oléron

Ouvert - dimanche : 14h - 18h

9, place Gambetta (cœur de ville)

17310 Saint-Pierre-d’Oléron

Ouvert - dimanche : 14h - 18h

9, place Gambetta (cœur de ville)

17310 Saint-Pierre-d’Oléron

Ouvert - dimanche : 14h - 18h


Caractéristiques

Numéro d’inventaire
898.5.6
Domaine
croyances - coutumes - ethnologie
Appellation vernaculaire
nkisi
Nombre d’exemplaire
1
Lieu de découverte - de collecte
République Démocratique du Congo (Afrique, pays) : Congo belge (Afrique, pays) ; Congo-Kinshasa (Afrique, pays) ; Zaïre (Afrique, pays)
Date de découverte
Entre 1887 et 1896
Collecteur(s)
Type de découverte
enquête ethnographique
Auteur, exécutant
Bakongo : Kongo - ethnie
Lieu de création - d'exécution
République Démocratique du Congo (Afrique, pays) : Congo belge (Afrique, pays), Congo-Kinshasa (Afrique, pays), Zaïre (Afrique, pays)
Siècle ou millénaire
19e siècle
Précisions sur la genèse

Les Bakisi ne sont pas toujours des statuettes en bois sculpté : on désigne du même nom tous ces `grigris` dont disposent le nganga et ses nombreux patients, crânes de singe ou d'oiseau dépecés, cornes d'antilopes, coquilles d'escargot, vieux paquets, vieux pots, objets naturels souvent recherchés pour leurs formes symboliques ou faits de la main de l'homme et `chargés` d'un certain vécu, remplis de substances magiques, toujours pétries dans cette même matière résineuse noirâtre qui constitue le `médicament`.

Le « cadre thérapeutique » du nganga, dans sa prise en charge, recouvre consultations privées et publiques, rituels, discours incantatoires ou imprécations, et enfin, prescriptions de nkisis.
Les nkisis sont, culturellement, les « objets » auxquels les Africains attribuent une double fonction : d’une part, celle de « médicament » pour leurs vertus thérapeutiques ; de l’autre, le pouvoir magique de réaliser certains désirs conscients. Les nkisis que le nganga utilise, écrit Van Wing, « sont de deux sortes. Les minkisis [les nkisis] propitiatoires exercent une action magique bénéfique dans un secteur déterminé. Ce sont les minkisis nlongos (les minkisis remèdes) qui interviennent dans la pharmacopée […] La deuxième catégorie est celle des minkisis chargés de combattre les actions de la sorcellerie ».
Le nganga les utilise donc pour : guérir les « victimes » des ndokis, combattre les ndokis, protéger contre les ndokis, lancer un mauvais œil contre une personne réputée ndoki, aider quelqu’un à obtenir un résultat ou à avoir du succès, améliorer un chiffre d’affaires, gagner les élections, guérir une femme ou un homme stérile, soigner différentes maladies, trouver l’amour, la femme ou l’homme de sa vie.
Ainsi, quand il n’est pas utilisé pour soigner les gens, le nkisi devient un objet « chargé » d’un pouvoir surnaturel, bénéfique contre les mauvais esprits ou maléfique pour répandre le mal, et c’est alors un objet ensorcelé.

Utilisateur
Bakongo : Kongo
Utilisation
médecine et prévention - croyance et rites-accouchement-naissance
Lieu d'utilisation
République Démocratique du Congo (Afrique, pays) : Congo belge (Afrique, pays), Congo-Kinshasa (Afrique, pays), Zaïre (Afrique, pays)
Période d’utilisation
19e siècle
Matière
résine végétale - achatine
Dimensions et formes
H. 7,5 ; L. 12 ; l. 7
Localisation de l'objet
musée Bernard d'Agesci (Niort, bât.)
Propriétaire, type de propriété
Niort, propriété de la commune
Mode d'acquisition par le musée, date d'acquisition
achat,
Précisions administratives
Transfert de gestion à la Communauté d'Agglomération de Niort le 1er avril 2000 par délibération du 25 février 2000. Transfert de gestion à la Communauté d'Agglomération du Niortais depuis le 1er janvier 2014.
Ancienne appartenance
Largeau Victor - Entre 1887 et 1896
Société Historique et Scientifique des Deux-Sèvres - 1896
Société de statistique des Deux-Sèvres - 1898
Largeau veuve - 1904
Bibliographie
L'Art africain dans les collections publiques du Poitou-Charentes, Rochefort, 1986_1 (53)
Collecteur
Array
Lieu de découverte
a:1:{i:0;a:4:{s:10:"_SYNONYMES";a:1:{i:0;s:83:"Congo belge (Afrique, pays), Congo-Kinshasa (Afrique, pays), Zaïre (Afrique, pays)";}s:4:"SITE";a:1:{i:0;s:50:"République Démocratique du Congo (Afrique, pays)";}s:6:"NFICHE";a:1:{i:0;s:4:"1476";}s:10:"NIVEAUVISA";a:1:{i:0;s:2:"30";}}}
Date de découverte
1887
Type de découverte
enquête ethnographique

Mentions légales

Mention légale
© Alienor.org, communauté d'agglomération du Niortais

Une question? Contactez

Ces œuvres peuvent

vous intéresser