Tissage de perles de verre polychromes (rouge, bleu, blanc, jaune, noir) et de cauris. Trois teintes de bleu distinctes : bleu roi, bleu azur et bleu nuit. (E. Kandot)
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
Acheté le 11/10/1977, Maurice Nicaud, Paris.
Anc. Attribution Yaka Proposition d’attribution Pays Kirdi
Anc. Identification RDC (ou Cameroun) Proposition Cameroun (N) – Nigeria (NE)
(E. Kandot)
Appelés pagne, ceintures ou cache-sexes, ces pièces de tissu perlé étaient portées par les jeunes filles et les jeunes femmes kirdi. Les ornements publiques sont appelés pikuran par les Kirdi et constituaient le vêtement traditionnel des femmes qui variait selon l’âge. Le style – dessins, ornement, grandeur – du pagne traduisait la classe d’âge, le rang social, l’origine ethnique mais aussi chez toutes les jeunes filles, la puberté et chez les femmes, le mariage ou le veuvage. Ainsi cette pièce de tissu perlé jouait un rôle ou une fonction d’identification sociale au sein du groupe. Au-delà de cette fonction, elles étaient destinées à « séduire », peut-être aussi à protéger du « démon ». Les ceintures ou cache-sexes kirdi présentent un ensemble de motifs géométriques où dominent les chevrons et les pointes de diamants avec une palette chromatique offrant une gamme allant du jaune vif au bleu indigo, c’est à dire des couleurs primaires. Des dessins perlés noirs et blancs animent, voire rehaussent, cette palette colorée produisant une variété presque infinie de motifs puisés dans le répertoire traditionnel kirdi. Des perles de laiton ou des cauris sont utilisés comme éléments décoratifs au bas de ces ceintures. Après les années 1960, le gouvernement camerounais interdit la nudité et donc le port de ce type de vêtement lui préférant le pagne en coton. Cependant, leur fonction était telle que certaines femmes, notamment les plus âgées, continuèrent à en porter au-dessous de leur pagne. (Zerbini, 2001 citée par E. Kandot)
Acheté le 11/10/1977, Maurice Nicaud, Paris.