Figure féminine en pied, en bois sculpté monoxyle avec des clous de tapissier (probablement en alliage cuivreux) qui fixent le regard par de grands yeux et ponctuent une poitrine proéminente. Le visage présente une face large dans sa moitié supérieure et se resserre au niveau du menton. Il s’articule autour d’une arrête nasale qui part du front et se termine au-dessus de la bouche par un anneau métallique (laiton ?). L’arrête sépare le visage en deux parties symétriques marquées par des yeux ronds et chaque joue comporte deux (à gauche) ou trois perforations comblées d’éléments à ce jour non identifiés. Le visage est surmonté d’une coiffure en diadème que l’on retrouve sur certaines sculptures bambara (MQB 73.1967.1.2). Le corps présente des proportions caractéristiques de l’art bambara au niveau de la poitrine puissante et proéminente. scarifications au niveau de la poitrine, des bras, de l’abdomen L’objet présente des traces de polychromie au bleu de lessive dans les rainures de la coiffure mais également au niveau du pubis et sur le haut du socle (à la base des jambes). Cette sculpture présente une composition intéressante, légèrement asymétrique, le sculpteur ayant insufflé un discret mouvement par une subtile torsion du buste et du cou vers la gauche. (E. Kandot)
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
Acheté 24/07/1986, Galerie Esatuk (Rouaix), Paris
Les dimensions de cette sculpture la rapproche des statuettes dites « poupées », figures de fertilité utilisées en pays bambara (ou bamana) à pour l’éducation des jeunes filles (cf. MQB 73.1963.0.182). (E. Kandot)
Acheté 24/07/1986, Galerie Esatuk (Rouaix), Paris
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