Influencé par le travail de Monet, de Sisley et des impressionnistes, Pierre Gaston RIGAUD (1874-1939) fait ses études à l'école des beaux-arts de Bordeaux puis de Paris où il est élève d’Albert Maignan et Léon Bonnat. Nommé le « peintre des cathédrales », il s’exerce à représenter les cathédrales et leurs vitraux en travaillant sur les effets de la lumière. Il exécute aussi des tableaux de composition et des paysages. À ce sujet, lors de l’exposition qu’il réalise chez le galeriste George Petit, la revue la chronique des arts rapporte que « lorsqu’il sort des vieilles basiliques, M. Rigaud se penche avec mélancolie vers les aspects calmes des campagnes et des villes […] regardées et aimées aux heures où le soleil décroit et disparait » . Cet aspect est perceptible dans le tableau réalisé à Montmorillon. Immortalisé un soir d’août 1937, depuis l'actuelle place Régine Deforges(ancienne place du terrier), la scène offre une vue sur la ville basse, son vieux-pont, le palais de justice et la mairie. Probablement pour témoigner de son intérêt pour le patrimoine religieux, Pierre Gaston RIGAUD s’attache également à représenter le chevet de l’église Notre-Dame. L’artiste s’applique à accentuer les ombres et les contrastes des bâtiments en utilisant un crayon pastel foncé. Ce dernier permet d’obtenir de nombreuses nuances dans les tons, de jouer avec les ombres et les fondus et ainsi, de créer des contrastes pour donner vie à cette scène montmorillonnaise.
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
Son passage à Montmorillon donne lieu à la rédaction d’un article intitulé « Le Peintre au Village » dans le journal de l’arrondissement de Montmorillon, La Gartempe, n°34 – 109e année, 29 août 1937. Le lien que l’artiste entretien avec le Poitou est d’autant plus perceptible qu’en 1938, il participe avec plusieurs peintres et enseignants de l’école des Beaux-Arts de Poitiers présents dans les collections du musée d’Art et d’Histoire de Montmorillon, au 11e Salon de l’Orientine. À cette occasion, il expose des tableaux représentant l’église de Saint-Hilaire, à Poitiers et le Champ Noir à Queaux, commune située à quelques kilomètres de Montmorillon.