Tête de la Bernardine
- MC.2011.0.2Il s'agit d'une sculpture en calcaire oolithique avec des traces de polychromie.
Cette tête est à rapprocher de l'autre tête découverte, appelée également « tête de la Bernardine » et qui est aujourd’hui une pièce majeure des collections du musée de Brive.
Le style et la finesse de la sculpture, le matériau, la présence d’un apprêt de couleur ocre identique, le décor de perles sur les bords des coiffes sont autant de points communs à ces deux têtes. Ils permettent d’affirmer qu’elles appartenaient à un même ensemble comportant au moins deux personnages sculptés. L’identification du groupe sculpté originel auxquelles elles appartenaient n’est pas tranchée: épisode de la vie du Christ avec un ensemble représentant une Mise au tombeau ou épisode de la vie de la Vierge avec une scène de la Visitation sont aujourd’hui les deux hypothèses avancées. En 1985, lors de recherches archéologiques menées par l’archéologue Bernadette Barrière sur le monastère féminin du Coyroux à Aubazine, des fragments de sculptures furent retrouvés. Elle rapprocha ses découvertes des deux têtes de Brive et Tulle et identifia une Mise au tombeau, réalisée à la fin du XVe siècle pour le monastère féminin de Coyroux à Aubazine. Elle émit l’hypothèse que le groupe sculpté avait été démoli sur place et que des parties détachées, les deux têtes notamment, furent emportées par les moniales qui vinrent s’implanter à Tulle en 1622. Pour B. Barrière, la tête de Tulle pourrait être celle de la Vierge Marie. En Corrèze, la mise au tombeau de Reygades offre un bel exemple de groupe sculpté sur ce thème de la vie du Christ, fréquent dans la sculpture religieuse au XVe et XVIe siècle. Quoiqu’il en soit de l’identification du groupe originel, lors de la restauration, l’observation à la loupe binoculaire a confirmé la nature identique du matériau et de l’apprêt pour les deux têtes. La polychromie encore conservée reste très lacunaire. L’observation a révélé un niveau ancien de doré et de rouge sur le voile ainsi qu’un niveau plus récent de vert et de marron. Ces restes de couleur ont été refixés afin d’éviter la perte totale de la polychromie. La restauration a permis de retirer l’épaisseur de plâtre qui avait été rajoutée en comblement à la base du cou et le soclage ancien, instable. La tête possède désormais un socle permettant sa mise en valeur.
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
Tête de la Bernardine
La découverte de cette tête sculptée, dans la cour de l’ancien couvent des Bernardines, rue du Fouret à Tulle, intervient en 1919 lors d’une promenade archéologique organisée par la Société des Lettres, Sciences et Arts de la Corrèze. Quelques années auparavant, au même endroit, avait été trouvée une autre tête, acquise aussitôt par Ernest Rupin fondateur du musée Labenche.
La découverte de cette tête sculptée, dans la cour de l’ancien couvent des Bernardines, rue du Fouret à Tulle, intervient en 1919 lors d’une promenade archéologique organisée par la Société des Lettres, Sciences et Arts de la Corrèze. Quelques années auparavant, au même endroit, avait été trouvée une autre tête, acquise aussitôt par Ernest Rupin fondateur du musée Labenche.
Ces œuvres peuvent
vous intéresser