Tambour longitudinal, élaboré dans un bois évidé qui s'amincit légèrement à mi-hauteur, sur une surface noircie au feu. La sculpture déborde sur la moitié centrale, dessinant une petite zone, évasée, plate, à bordure incisée en petits motifs triangulaires obstrués, à pointes orientées vers le haut et vers le bas. Cet ensemble est prolongé par quatre pieds arqués, biseautés et séparés par quatre fentes longitudinales. La base est circulaire, légèrement évasée. Sa surface est traversée par de petites bandes alternant comme sur les 4 pieds, le noir et la teinture naturelle du bois. L'extrémité supérieure est recouverte d'une peau à bordure biseautée et maintenue par deux tendeurs. Ces derniers sont des tiges de bois, enfoncés perpendiculairement dans quatre orifices circulaires, percés dans le bois et dans la peau.
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
Lors de la saison des pluies, le son de ce tambour retentit dans la brousse pour accompagner les travaux agricoles des jeunes hommes de même classe d’âge. Un joueur de balafon peut parfois intervenir. Les chants exaltent le courage des cultivateurs, et qui associent souvent l’homme à un animal prodigieux. Le cultivateur est qualifié d’« enfant de l’éléphant », ou d’oryctérope qui maîtrise les routes de la terre. Au Mali, les femmes sénoufo assument cette louange à l’aide de castagnettes, et développent des chants très poétiques sur la bravoure des paysans. (informations de Marie Lorillard, ethnologue spécialiste des Sénoufo)
H.2527
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